Trois ans qu'elle est « partie ». Qu'elle nous manque. Petite maman, mamouchka, mamoutie, Mamie.
J'ai passé vite, sous silence, ou plutôt par un mot de Saint-Valentin. Comme pour « embourrer d'amour » ce 24 heures qui sera toujours empreint de tristesse pour nous.
Je suis heureuse, voire privilégiée de croire dans cet au-delà où j'aime l'imaginer flottant dans un espace lumineux, dans l'amour de Dieu. Enfin en paix. Elle qui a tant travaillé, tant sacrifié, et surtout, qui nous a tant aimé.
Elle qui, sans ses enfants, aurait peut-être quitté le nid familial mais, finalement, est restée jusqu'au bout, comme bien des couples de cette magnifique génération qui s'engageait envers et contre tout.... près de 57 ans.
Et après avoir traversé sa vie, en nous disant : « Par bout, je sais pas comment j'ai fait », mais qui l'a fait tout de même... Elle est partie comme elle la souhaité, à la maison, dans le lit conjugal, mon père à ses côtés. Ce n'était pas prévu. C'est arrivé, tout simplement.
Et quand je prie Dieu, je Lui demande de poser ses mains bénies sur nous, parents et amis d'ici bas... et aussi sur nos parents et amis près de Lui. À commencer par elle, petite Mamie chérie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire