Il est des jours... non mais il est des jours...
Ce matin, je termine activement mon powerpoint que je présenterai cet après-midi à mes collègues de classe. Je suis assez confiante bien que le stress monte tout de même.
Vers 10h55 j'attends l'autobus sous le froid glacial de ce 23 février... il fait -30 avec le facteur vent!. Est-elle passée avant mon arrivée ?... Oufff la voilà. J'arrive à l'université, après le bus, le train et le métro... «as usual». Je dîne puis monte au local d'informatique pour regarder mes courriels.
J'ai eu un retour sur mon premier travail de session. Une fiche de lecture. Alors que je m'attendais à une «paspire» note, mes profs ont relevé quelques problèmes... je dois recommencer la rédaction d'une bonne partie du travail. Je lis le second courriel... le cours est annulé pour des raisons de santé du professeur (l'autre étant partie en vacances). Je navigue entre incrédulité et onde de choc. J'ai fait tout ce trajet pour rien et je dois reprendre une bonne partie de mon travail. En plus, ces commentaires influencent ma présentation que je devrai également retravailler! À cette date-ci où mon énergie fluctue à la baisse, c'est dur à prendre. Dur, dur d'être une chercheuse en herbe et ce retour aux études... Je retourne chez moi avec le goût de tout lâcher, me sentant incompétente. La route est encore plus longue et pénible qu'à l'aller...
Enfin arrivée à la maison, je me fais un bon thé qui me réchauffe le cœur et me niche sous une couverture... je réfléchis à tout ça... chanceux, malchanceux... qui pourrait le dire ?
Les commentaires m'ont rentré dedans... mais arrivent juste à temps car j'ai transposé mes erreurs dans mon powerpoint... que je m'en allais présenter à toute la classe. Le professeur est malade... j'ai donc eu du temps pour retravailler ma fiche de lecture avec un sursis au 2 mars pour la remettre en prime. J'ai du temps aussi devant moi pour améliorer ma présentation car c'est la relâche la semaine prochaine.
J'ai gagné du temps... et je suis remise sur «on the track» juste à temps. Bien sûr, en retour, je dois faire l'effort, puiser en moi l'énergie, la concentration et l'inspiration nécessaires pour accomplir mes tâches. C'est pas du gâteau....
On peut toujours croire à une série de «hasards ... l'une de mes sœurs à qui j'ai téléphoné dans ma déprime, me dit que je suis «chanceuse». Je lui réponds que je suis aidée dans cette journée difficile.
Et puis... j'ai prié ce matin... avant de partir. Dans la lumière douce de cette matinée d'hiver. Pour que «tout se passe bien pour ma présentation»...
Merci pour ce coup de pouce du ciel.
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