Au quai, je paie enfin une dette envers la compagnie qui effectue des visites aux baleines. J'y vais à nouveau mais je suis déçue car j'ai l'impression que nous avons pourchassé l'une d'elle. Au moins, en discutant avec un animateur, il me parle d'une Madelinienne que je n'ai pas vu depuis des lustres et qui demeure à Forestville. Il me donne ses coordonnées «à tout hasard». À la fin de la ma journée, je repars et n'y pense plus. Je visite une jolie boutique d'artisanats et m'arrête au parc de Cap-Bon-Désir. Pour seulement 8 $, on a la possibilité de voir des baleines tout près du rivage : petits rorquals, bélugas... il en passe justement.
Voilà, c'était le point le plus loin où je suis allée la dernière fois. Ici commence la vraie «aventure»..
Je suis restée plus longtemps que prévu aux baleines. Je passe devant le terrain de camping amérindien... je crois bien que je ne l'aurais jamais trouvé en pleine nuit. Ça fait du bien de se sentir «guidée». Mais pour cela il faut être à l'écoute...
Je suis restée plus longtemps que prévu sur la mer. La nuit tombe doucement. Je roule toujours sur la route bordée d'arbres. Je ne sais pas où je suis et je suis fatiguée. Il pleut alors oublions la tente!.. J'arrête à une halte routière pour y passer la nuit. Ma glacière est encore pleine. Je barre les portes et... sors mon chapelet. Je me sens en sécurité dans ma bulle...
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