Sainte-Catherine de Portneuf. J'ai prévu de camper dans un terrain de camping amérindien un peu plus loin.
Auparavant, j'arrête saluer les hôtesses du Bead & Breakfast le gîte de la Maison Fleurie. Je m'y suis tellement sentie bien il y a trois ans, lors de mon voyage pour voir les baleines. Toujours aussi accueillantes, les soeurs Thérèse et Denise sont accompagnées d'un couple de Français retraités adorables.
J'en profite pour téléphoner au camping mais les difficultés s'accumulent. Les propriétaires ont un mariage, le terrain est fermé, il me faudrait arriver de nuit... et puis la pluie averse ! Bref, j'arrête de m'obstiner. Dans ce voyage de «lâcher prise», j'écoute enfin les signes et je reste coucher au gîte.
J'ai beaucoup de plaisir à discuter et à rire toute la soirée. Quel bien ! Et puis, à un moment, alors que je suis seule avec la proprio, elle me demande si j'ai apporté mon jeu de carte à «messages» que je lui ai fait connaître... heuu... Je pense à Père John et demeure évasive même s'il est dans le coffre de la voiture. Ohhh, que c'est tentant. Mais je résiste.
Le lendemain, sur la route, m'apparaît la réflexion suivante : au lieu de parler de ma foi, de Dieu, de Jésus, de ce qui peut vraiment faire du bien, rassurer, je leur ai fait découvrir des cartes avec des dessins peints dessus. Bien que ceci soit relié à la spiritualité amérindienne, il n'y a aucun rituel rattaché à ces cartes, aucune réelle spiritualité. Ce n'est que du matériel avec des mots. J'ai presque honte car je sens qu'elle aurait eu besoin de paroles réellement réconfortantes... mais je ne suis pas encore prête.
Auparavant, j'arrête saluer les hôtesses du Bead & Breakfast le gîte de la Maison Fleurie. Je m'y suis tellement sentie bien il y a trois ans, lors de mon voyage pour voir les baleines. Toujours aussi accueillantes, les soeurs Thérèse et Denise sont accompagnées d'un couple de Français retraités adorables.
J'en profite pour téléphoner au camping mais les difficultés s'accumulent. Les propriétaires ont un mariage, le terrain est fermé, il me faudrait arriver de nuit... et puis la pluie averse ! Bref, j'arrête de m'obstiner. Dans ce voyage de «lâcher prise», j'écoute enfin les signes et je reste coucher au gîte.
J'ai beaucoup de plaisir à discuter et à rire toute la soirée. Quel bien ! Et puis, à un moment, alors que je suis seule avec la proprio, elle me demande si j'ai apporté mon jeu de carte à «messages» que je lui ai fait connaître... heuu... Je pense à Père John et demeure évasive même s'il est dans le coffre de la voiture. Ohhh, que c'est tentant. Mais je résiste.
Le lendemain, sur la route, m'apparaît la réflexion suivante : au lieu de parler de ma foi, de Dieu, de Jésus, de ce qui peut vraiment faire du bien, rassurer, je leur ai fait découvrir des cartes avec des dessins peints dessus. Bien que ceci soit relié à la spiritualité amérindienne, il n'y a aucun rituel rattaché à ces cartes, aucune réelle spiritualité. Ce n'est que du matériel avec des mots. J'ai presque honte car je sens qu'elle aurait eu besoin de paroles réellement réconfortantes... mais je ne suis pas encore prête.
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