La veille de Pâques. La fin du carême. En fait, je « toff » jusqu'à demain. Ben oui, je l'ai refait cette année. Privation de chocolat (je suis une chocoholic... slurp), d'un bon petit verre de vin rouge ou une bonne bière des Îles... sobriété pendant 40 jours, les plus dulls de l'année au Québec au point de vue météo : février, mars, avril. En pleine pandémie où sortir est un luxe. Facile de déprimer!
Rien ni personne ne m'y oblige. C'est un défi personnel de maîtrise de soi. Comme n'importe lequel des défis qu'on peut se lancer. Forme d'escalade intérieur. C'est un rappel de cette période chaque fois que j'ai envie de ces gâteries.
Comme une amie m'avait déjà dit pour la messe du midi, pendant mon travail au centre-ville : « C'est quand ça te tente le moins que t'en a probablement le plus besoin! »... J'ai réalisé cette année que c'est inversement proportionnel à mes gâteries : « C'est quand j'en aurais le plus besoin que j'en mange le moins... Et finalement, c'est bien. Car je sens que j'en aurais consommé beaucoup, tous ces soirs où j'aurais voulu décrocher dans ma tête, où j'aurais mangé mes émotions, mes frustrations et ma fatigue. Au lieu de l'overdose de calories, de sucres solides et liquides et de gras qui pourrait boucher mes « tuyaux », j'ai plutôt fait une overdose de céréales Musli... Comme quoi ce carême peut aider au physique.
J'ai aussi diminué, parfois bien involontairement, ma dose d'écrans. « Ce qui vous éloigne de Dieu... » avait dit un prêtre. J'aime beaucoup regarder la télé le soir. Mais ce printemps, nous avons fait compétition mon papa-à-moi (comme dirait Achille Talon) pour les sujets télé...
Des « ascèses » (du mot « ascétique » comme les mystiques) m'a dit Martin. Il ajoute : « Toi qui en fait déjà beaucoup en tant que proche-aidante »... c'est vrai que ma liberté me manque, jusqu'au relais-papi.
Mais pour le moins... demain... c'est CHOCOLAT!!!
JOYEUSES PÂQUES !
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