mercredi 22 avril 2020

22 avril : l'amour de la Terre

... avec une majuscule. Parce qu'elle le vaut bien. Parce que elle nous supporte dans tous les sens du mot. C'est la fête de la Terre-Mère comme l'appellent les autochtones. Parce qu'en lui accordant de l'importance, on peut en venir qu'à lui accorder la priorité.

Parce que ce que l'on fait aux autres, autour de nous... ça nous revient.

Parce que, que l'on croit ou non en Dieu, on ne peut faire autrement que de croire en la vie qui vibre et qui nous permet de vivre, dans toute la complexité de ses écosystèmes, incluant cette incroyable couche d'ozone qui nous entoure.

Parce qu'il y eut un commencement. Un big bang où tout commença. Pourquoi ce big bang ? C'est un grand mystère. Et Dieu créa le monde... Mystère again...  Ou le big bang créa le monde... moins poétique. En sept jours... étalés sur sept milliards d'années... une étape à la fois. Un jardin d'Eden qu'il nous faut nettoyer, replanter, sauver ce qui peut l'être, respecter sachant qu'elle nous est seulement prêtée... et que c'est la seule habitable à des milliards d'années lumières...

Parce que c'est la plus belle des planètes.

Pour toutes ces raisons et plein d'autres... Je l'aime d'amour.

Bonne fête la Terre! XX


Wow... c'est MA photo un jour de printemps

samedi 11 avril 2020

Dans le désert... l'amour


Dans ces moments intenses et silencieux du désert Jésus a usé de son don de voyance. Je crois qu'il a vu défiler l'avenir, le sien et celui de l'humanité... et sa propre triste et difficile fin terrestre. Il aurait pu fuir à de nombreuses occasions. Il est resté. Il aurait pu utiliser ses pouvoirs, car il a accompli des miracles, et ça dû être tentant... Il a accepté, par amour, de jouer son destin jusqu'au bout... pour que « s'accomplissent les Écritures » des prophètes qui l'ont précédé. Pour faire connaître Dieu. « Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » (Jean 18, 1-19, 42)


Aujourd'hui, le tiers de la planète, rien de moins, est confiné, mais tout le genre humain est concerné. Huit milliards de personnes qui pensaient vivre comme elles veulent, dans une liberté absolue, les yeux fermés.

Au cours de ce carême si particulier cette année, nous sommes contraints en quelque sorte, à nous « asseoir ». À prendre conscience de notre fragilité et à se tourner vers Lui. À écouter enfin, la voix de la sagesse, la vérité de Jésus. Celle qui nous a appris, il y a deux mille ans, que notre salut passe par l'Amour. Celui qui prend soin... de nous, des nôtres, de l'environnement, de la mer, de la terre et des cieux. Celui qui guérit, comme tout le personnel hospitalier de la planète qui risque leur vie pour les autres. Celui qui nous aide à garder le moral dans tous ces arc-en-ciel affichés ici et là. L'amour altruiste qui comprend que ce qui est donné généreusement revient au centuple. Que chaque effort nous permet de survivre mais surtout de grandir. L'amour de Dieu, plus grand que nous. 

C'est l'amour qui nous sauvera.








vendredi 10 avril 2020

Quarantaine

Un ami nous fait remarquer dernièrement : « quarantaine... (pour le coronavirus) comme quarante jours dans le désert... comme quarante jours de carême... »

 On est en plein dedans tout ça.

Quarante jours à prendre un recul, à réfléchir, à se repositionner.  À passer le temps. À repousser la peur et l'ennui. À calmer sa vie. À faire le ménage qu'on a jamais le temps de faire... ménage extérieur... ménage « intérieur ».

Il m'arrive de penser à Jésus et son moment prolongé de prière et de jeûne dans le désert. C'avait beau être volontaire, ce devait être chaud le jour, frais la nuit. L'épicerie n'est pas à portée de main, faut ménager les provisions... et lesquelles ? Les petites bêtes, le sable, le vent, l'inconfort.

Je suis impressionnée par ce besoin intérieur si fort de s'arrêter si longtemps, de s'asseoir et concentrer sa pensée en méditation et en prières au Père, « Abba ».  Moi qui ai tant de misère à le faire quelques minutes... mais souvent, dans cet état de conscience, mon esprit s'éclaire et trouve des solutions...

dimanche 5 avril 2020

L'église All Saints

À voir pour tous ceux et celles qui aiment les histoires de foi et de miracles, ce charmant film tiré d'une histoire vraie : L'église All Saints. Ça fait du bien.

https://www.youtube.com/watch?v=IaMfIvCTY-o

La leçon de Père John

Lorsqu'il m'a demandé de faire mon « grand ménage » spirituel, Père John insistait pour que je garde une seule ligne, soit celle de notre religion catholique. Évidemment, me direz-vous... un prêtre! Il « prêche pour sa paroisse! »

Mais, avec les années, j'ai bien compris pourquoi il est si facile de se laisser distraire et de s'éloigner  du chemin de la lumière. Si facile...

Je le comprends encore mieux lorsque j'ai certaines discussions avec des personnes qui tâtent différentes voies. À deux occasions dernièrement. Bien qu'elles se disent ouvertes d'esprit (sauf pour la religion catholique!), je ressens plutôt leur besoin de se centrer sur elles-mêmes et de me parler du « pouvoir » que nous avons en chacun de nous. 

J'ai répondu, à un moment : « Je comprends tout ça... mais j'ai tout ce dont j'ai besoin avec ma religion. Je ne veux pas me perdre. »...  Comme l'astronaute qui se détache de sa capsule pour explorer par lui-même, dans la solitude, l'univers infini... magnifiquement beau... et froid.

Cette personne ne m'a pas paru lumineuse, mais sombre. Mon amie chez qui avait lieu notre discussion, m'a dit avoir ressenti la même chose. Et, au risque de ne pas avoir l'air cool... je préfère demeurer sur mon petit sentier lumineux.