J'ai le goût de terminer en beauté ce parcours spirituel. J'ai le goût de célébrer la Pâques. Pas seulement d'en avoir une belle pensée, un verre sur la plage parmi un tas de personnes déconnectées. Mais où trouver une église ?
Vous remarquerez que partout où l'on parle espagnol, vous trouverez de la pratique religieuse. Je demande donc à un membre du personnel de l'hôtel si elle connait une église pas loin. La dame me sourit tout à coup, heureuse de cette nouvelle complicité spirituelle. « La mienne est tout près », me chuchote-elle. « Celle des ouvriers de l'hôtel ». Jésus était un ouvrier lui aussi, un menuisier. ça tombe bien! Et puis, suit l'imbroglio de mon très approximatif espagnol avec le cocher-taxi, que j'empêtre de mon sabado (samedi) au lieu de domingo (dimanche). Je continue de plus belle avec le portier à qui je demande des précisions et qui me dirige vers SON église « mas grande ». Je vois bien que ce serait un honneur pour l'un ou l'autre d'y assister.
Je cogite sur le dilemme, bien décidée toutefois à m'en trouver une. J'irai seule ou accompagnée, je comprendrai ou pas... mais j'irai! J'obtiens ma « réponse » le dimanche matin... auprès d'un autre portier... la petite église ouvrière est méthodiste. La moyenne est catholique. Alors GO!
MAIS... 25 pesos de taxi plus tard... rendus à l'adorable petit pueblo... l'église est fermée.
Qu'à cela ne tienne! Un autre 5 pesos et on se retrouve dans un autre adorable village aux petites maisons colorées et une troisième église plus grande et absolument charmante au style espagnole. Volets et grandes portes de bois. Remplie à ras bord des membres de trois paroisses (dont celle que nous venons de croiser).
...et des moineaux juchés sur les bords d'un mur intérieur s'occupent de procréer joyeusement la relève en pépiant à qui mieux-mieux... (tiens... oups).
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