Je viens tout juste d'écrire mon billet, et me suis remise à lire le livre Mes saintes histoires de Daniel Périgny (que j'ai mentionné précédemment pour la messe de Saint-Benoît)... et je termine mon chapitre sur son chemin de Compostelle avec ceci :
« Je pouvais retenir de cette journée que si parfois on se retrouve dans des situations qui peuvent nous sembler sans issue, l'Univers place des gens sur notre route pour nous aider. Les moments de gratitude qui émanent de ces expériences nous témoignent de la présence d'une force supérieure qui nous aime et qui veille sur nous ».
Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
lundi 17 juillet 2017
Le pouvoir des mots : les rencontres fortuites
Je pars en vacances demain, rejoindre ma famille. Comme toujours, la veille de mes départs, je fais mes commissions ici et là. En chemin, je dis un chapelet, seule dans mon auto. Dans mon lot de prières, une dizaine pour les miens, une autre dizaine pour les enfants de mon ancienne rue et les enfants du monde... etc... Entre autres, pour que tout se passe bien avec mon père qui reviendra dormir sous le toit familial avec moi. Mais je n'ai toujours pas de réponse de notre cuisinière qui vient nous livrer de bons petits plats... essentiel pour que mes vacances porte bien le titre de « vacances »! Et puis je n'ai pas salué petite Cat... ça n'a pas adonné... compliqué...
Bref, je dépose à la SPCA (Société protectrice des animaux) le « condo » de Cocotte Lafouine, plein de petites tentes, des jouets et son petit-petit-home... C'est un baume pour moi de donner à cet organisme ces objets précieux pour eux... surtout juste après la grande journée de déménagement au Québec, le 1er juillet, où plein d'animaux sont abandonnés... dont des furets. Mes choses sont bien accueillies par les yeux brillants de la jeune fille à l'accent anglophone. Cette reconnaissance, c'est mon bonheur de donner.
Le temps d'un bon burger chez Frites Alors, un bon café à la Brûlerie Saint-Denis et je suis repartie faire ma tournée. Et puis, chemin faisant, au tournant d'une rue près de chez petite Cat, elle apparaît et reconnaît mon auto. Quel « hasard »... Une fenêtre de temps bien mince... C'est bien. Je lui laisse deux autres livres de la Comtesse de Ségur que je promène dans le coffre arrière comme un « pedler », qui l'aideront à passer l'été jusqu'à la nouvelle année scolaire... Petite placote avec sa mère. Tout se place, dans l'ordre divin des choses.
... et cadette qui m'appelle pour m'annoncer qu'elle a croisé « comme par hasard », tiens, tiens... la cuisinière à la pharmacie. Et c'est bingo pour la livraison de repas ! Fiouuuuu.
Bref, je dépose à la SPCA (Société protectrice des animaux) le « condo » de Cocotte Lafouine, plein de petites tentes, des jouets et son petit-petit-home... C'est un baume pour moi de donner à cet organisme ces objets précieux pour eux... surtout juste après la grande journée de déménagement au Québec, le 1er juillet, où plein d'animaux sont abandonnés... dont des furets. Mes choses sont bien accueillies par les yeux brillants de la jeune fille à l'accent anglophone. Cette reconnaissance, c'est mon bonheur de donner.
Le temps d'un bon burger chez Frites Alors, un bon café à la Brûlerie Saint-Denis et je suis repartie faire ma tournée. Et puis, chemin faisant, au tournant d'une rue près de chez petite Cat, elle apparaît et reconnaît mon auto. Quel « hasard »... Une fenêtre de temps bien mince... C'est bien. Je lui laisse deux autres livres de la Comtesse de Ségur que je promène dans le coffre arrière comme un « pedler », qui l'aideront à passer l'été jusqu'à la nouvelle année scolaire... Petite placote avec sa mère. Tout se place, dans l'ordre divin des choses.
... et cadette qui m'appelle pour m'annoncer qu'elle a croisé « comme par hasard », tiens, tiens... la cuisinière à la pharmacie. Et c'est bingo pour la livraison de repas ! Fiouuuuu.
jeudi 13 juillet 2017
Le pouvoir des mots 2
Messe de Saint-Benoit. Étonnant, car je suis .« justement » en train de lire une histoire vraie dont l'auteur fait une retraite à l'Abbaye Saint-Benoit-du-Lac; celle-là même où je suis allée cet hiver...
« Les mots ont un pouvoir », comme dit le prêtre. « Le pouvoir de consoler, de guider, d'éveiller, d'éduquer. La Bible est remplie de mots ». « La Parole est vivante » m'avait dit une petite dame noire dans l'autobus, et rappelé par le prêtre aujourd'hui. Parce qu'elle raisonne en nous. Particulièrement lorsque certains mots rencontrent nos préoccupations du moment, nos émotions. Mais surtout parce que la Parole nous invitent à l'action, au dépassement de soi. « Parole tenue (la Bible), vue (lue), captée par l'esprit (dans le cerveau), intégrée dans le cœur (l'intelligence du cœur), et retour dans les mains (transmise, agissante).
Je me reconnais là-dedans. Inscrites profondément dans mes valeurs, la Parole teinte mes actions.
J'aimerais tant, parfois, que des milliers de personnes entendent ces mots tellement bien inspirés des vieux prêtres renouvelés et empreints de sagesse. J'aimerais aussi avoir la constance de lire la Bible, petit rappel d'aujourd'hui. Je commence et je l'oublie... peut-être est-elle trop riche, trop intense pour moi ? S'y nourrir. J'ai au moins la paresse de venir l'entendre... Cent fois sur le métier... remettez votre ouvrage... Et puis rappel aussi de se recueillir, dans ce monde rempli de bruits... d'entrer en soi.
Je me souviens, en souriant, les mots du bon Père Lafrance, très conformiste, qui nous endormaient pendant le sermon. J'ai déjà compté trois hommes somnolents juste autour de moi dans le jubé (les bancs d'en haut). Mais j'ai retenu ses mots bienveillants à la fin de chaque messe, que j'aime à répéter encore aujourd'hui : « Bonne semaine et soyez heureux ! ».
« Les mots ont un pouvoir », comme dit le prêtre. « Le pouvoir de consoler, de guider, d'éveiller, d'éduquer. La Bible est remplie de mots ». « La Parole est vivante » m'avait dit une petite dame noire dans l'autobus, et rappelé par le prêtre aujourd'hui. Parce qu'elle raisonne en nous. Particulièrement lorsque certains mots rencontrent nos préoccupations du moment, nos émotions. Mais surtout parce que la Parole nous invitent à l'action, au dépassement de soi. « Parole tenue (la Bible), vue (lue), captée par l'esprit (dans le cerveau), intégrée dans le cœur (l'intelligence du cœur), et retour dans les mains (transmise, agissante).
Je me reconnais là-dedans. Inscrites profondément dans mes valeurs, la Parole teinte mes actions.
J'aimerais tant, parfois, que des milliers de personnes entendent ces mots tellement bien inspirés des vieux prêtres renouvelés et empreints de sagesse. J'aimerais aussi avoir la constance de lire la Bible, petit rappel d'aujourd'hui. Je commence et je l'oublie... peut-être est-elle trop riche, trop intense pour moi ? S'y nourrir. J'ai au moins la paresse de venir l'entendre... Cent fois sur le métier... remettez votre ouvrage... Et puis rappel aussi de se recueillir, dans ce monde rempli de bruits... d'entrer en soi.
Je me souviens, en souriant, les mots du bon Père Lafrance, très conformiste, qui nous endormaient pendant le sermon. J'ai déjà compté trois hommes somnolents juste autour de moi dans le jubé (les bancs d'en haut). Mais j'ai retenu ses mots bienveillants à la fin de chaque messe, que j'aime à répéter encore aujourd'hui : « Bonne semaine et soyez heureux ! ».
mercredi 12 juillet 2017
Le pouvoir des mots
Pendant deux ans, j'ai eu un patron fou. Tout ce qu'il ne fallait pas faire en gestion des ressources humaines, a contrario il le faisait. Un jour, j'ai glissé à une nouvelle collègue : « Tu sais, il est assez nébuleux » tant ses consignes n'étaient pas claires ou encore il se dédisait.
Deux semaines plus tard, convoquée dans son bureau, il me sort : « ... Parait que je suis nébuleux ? ». Dommage que je n'ais pu soulever le tapis pour m'y glisser dessous...
Comme tout le monde, je n'ai pas toujours le bon mot au bon moment. Les mots, particulièrement ceux utilisés dans les médias sociaux, écrits parfois rapidement et sans réfléchir, peuvent envenimer certaines situations... ou contribuer à les améliorer. Dépendant de notre sagesse à « en connaître la différence ».
Plus j'évolue spirituellement, plus j'essaie de choisir les bons mots et de ne retenir « dans le tamis » de mon cœur, que les mots vrais, positifs et utiles.
Deux semaines plus tard, convoquée dans son bureau, il me sort : « ... Parait que je suis nébuleux ? ». Dommage que je n'ais pu soulever le tapis pour m'y glisser dessous...
Comme tout le monde, je n'ai pas toujours le bon mot au bon moment. Les mots, particulièrement ceux utilisés dans les médias sociaux, écrits parfois rapidement et sans réfléchir, peuvent envenimer certaines situations... ou contribuer à les améliorer. Dépendant de notre sagesse à « en connaître la différence ».
Plus j'évolue spirituellement, plus j'essaie de choisir les bons mots et de ne retenir « dans le tamis » de mon cœur, que les mots vrais, positifs et utiles.
mardi 11 juillet 2017
Le contrepoids de la haine
Petit, ses parents ont dû lui brosser un portrait très négatif de ses ennemis. On l'a nourrit de peur, de colère et de haine. Il est vrai qu'on y a construit la première bombe atomique. Les premiers essais. Un exemple pour tant de pays... un but à atteindre. Le retour du balancier...
Mais le genre humain est en évolution... et pas tous en même temps. Là où on a compris... ailleurs on expérimente. On a soif du pouvoir absolu. Comme dans les scénarios classiques du super méchant contre le super héros... qu'on aurait cru seulement l'apanage de Hollywood.
On a rit de ses premiers essais... qui se raffinent. Bientôt il pourra atteindre l'Alaska. Au pire la côte Est. Mais pas 200 millions de personnes à la fois. Là aussi le retour du balancier. Et l'ultime pouvoir se retournera contre lui-même et les siens... « Œil pour œil rendra l'homme aveugle » avait dit Ghandi.
Pas seulement eux. Cet escalade touchera aussi tous ces peuples tranquilles, pacifiques, dont on entend jamais parler aux nouvelles. Parce que nous sommes UN. Parce que les eaux et les vents circulent sur toute la planète. Nous respirons le même air. Parce que l'économie des uns influence les repas des autres. Parce que la Terre-Mère nous porte tous en son sein.
Mais bien avant tout ça, déjà, les essais de missiles détruisent des écosystèmes terrestres et marins...
À cause de tout cela... il nous faut prier pour lui, malgré notre répugnance. « Priez pour vos ennemis », avait dit Jésus. Lui transmettre en pensée et par le cœur une immense onde d'amour planétaire. Pour éveiller les consciences. Pour contrer les pensées de haine. Pour remplir ces gouffres de lumière. Pour y faire contrepoids. Pour que l'amour gagne. Pour la lumière du monde.
Mais le genre humain est en évolution... et pas tous en même temps. Là où on a compris... ailleurs on expérimente. On a soif du pouvoir absolu. Comme dans les scénarios classiques du super méchant contre le super héros... qu'on aurait cru seulement l'apanage de Hollywood.
On a rit de ses premiers essais... qui se raffinent. Bientôt il pourra atteindre l'Alaska. Au pire la côte Est. Mais pas 200 millions de personnes à la fois. Là aussi le retour du balancier. Et l'ultime pouvoir se retournera contre lui-même et les siens... « Œil pour œil rendra l'homme aveugle » avait dit Ghandi.
Pas seulement eux. Cet escalade touchera aussi tous ces peuples tranquilles, pacifiques, dont on entend jamais parler aux nouvelles. Parce que nous sommes UN. Parce que les eaux et les vents circulent sur toute la planète. Nous respirons le même air. Parce que l'économie des uns influence les repas des autres. Parce que la Terre-Mère nous porte tous en son sein.
Mais bien avant tout ça, déjà, les essais de missiles détruisent des écosystèmes terrestres et marins...
À cause de tout cela... il nous faut prier pour lui, malgré notre répugnance. « Priez pour vos ennemis », avait dit Jésus. Lui transmettre en pensée et par le cœur une immense onde d'amour planétaire. Pour éveiller les consciences. Pour contrer les pensées de haine. Pour remplir ces gouffres de lumière. Pour y faire contrepoids. Pour que l'amour gagne. Pour la lumière du monde.
mardi 4 juillet 2017
Notre jardin secret
Vous l'aurez deviné... c'est notre intérieur. Nos pensées les plus profondes, nos souvenirs, nos peurs, nos espoirs, nos attentes, notre vision du monde.
On peut le laisser en friche, le polluer, le nourrir de pensées sombres, de noirceur, de gestes ou de manque d'amour qui s'impriment comme autant de taches dans notre cerveau et notre cœur. Les actualités négatives s'impriment particulièrement bien en nous. Sapant notre énergie, comme le dit si bien Spinoza.
Et puis on peut faire le ménage de notre jardin intérieur. Laisser entrer la lumière en ouvrant les « fenêtres », en posant notre regard sur ce qu'il y a de beau et de bon. En le créant au besoin. En filtrant ce que nous consommons intellectuellement. En acceptant de s'ouvrir à la voie spirituelle et de découvrir Dieu.
En quittant la ligne toujours fragile entre l'ombre et la lumière, comme chantait Marie-Carmen, et en se tournant de plein pied dans la lumière.
En utilisant le côté sombre comme vent de dos, comme force pour stimuler les actions lumineuses.
Le Yin et le Yan, en équilibre... et chacun son utilité.
En développant la foi du marin qui part à l'aventure...
C'est ce qui m'arriva, surtout lorsque j'ai quitté à nouveau mes zÎles chéries pour la Grand'Terre...
On peut le laisser en friche, le polluer, le nourrir de pensées sombres, de noirceur, de gestes ou de manque d'amour qui s'impriment comme autant de taches dans notre cerveau et notre cœur. Les actualités négatives s'impriment particulièrement bien en nous. Sapant notre énergie, comme le dit si bien Spinoza.
Et puis on peut faire le ménage de notre jardin intérieur. Laisser entrer la lumière en ouvrant les « fenêtres », en posant notre regard sur ce qu'il y a de beau et de bon. En le créant au besoin. En filtrant ce que nous consommons intellectuellement. En acceptant de s'ouvrir à la voie spirituelle et de découvrir Dieu.
En quittant la ligne toujours fragile entre l'ombre et la lumière, comme chantait Marie-Carmen, et en se tournant de plein pied dans la lumière.
En utilisant le côté sombre comme vent de dos, comme force pour stimuler les actions lumineuses.
Le Yin et le Yan, en équilibre... et chacun son utilité.
En développant la foi du marin qui part à l'aventure...
C'est ce qui m'arriva, surtout lorsque j'ai quitté à nouveau mes zÎles chéries pour la Grand'Terre...
samedi 1 juillet 2017
Le jardin secret…
Le jour où
elle quitta son bloc appartement, ma propriétaire laissa en friche tout
l’arrière- court et ses projets commencés. Les déchets se sont accumulés au fil
des ans, incluant ceux de mon voisin rebelle qui conteste ainsi notre propriétaire
négligente. Ceci n’arrangea rien vous en conviendrez. À force d’étendre mon
linge au-dessus d’un dépotoir, je décide de le
nettoyer. Un gros sac de poubelle
plein plus tard, j’étire jusqu’à l’arrière et… découvre un trésor caché.
Ici, certains se rappelleront le film Le jardin secret (1994) réalisé par
Agnieszka Holland. Une jeune orpheline recueillie par son oncle dans un lugubre
manoir du Yorkshire, va découvrir en explorant la propriété, un jardin laissé à
l'abandon. Elle décide d'en faire son domaine et va redonner vie non seulement
au jardin mais également aux habitants de la triste demeure.
Voilà ce qui me vient à l’esprit en ce jour de
printemps… et je continue au lieu d’écouter la télé cette soirée-là. Mon
voisin André, que je ne connais pas, m'offre son aide. Il me dit :
« On croyait que le bloc était abandonné ! ». On enlève les branches,
les déchets, de vieilles briques. Je plante un petit arbre prisonnier d'un pot. J’ai l’impression d’entendre les arbres et
la terre me dire « Merci ! », de les sentir mieux respirer. J’ai obtenu des
fleurs et du compost donnés par notre arrondissement, et découvert deux chaises
de plastique en bon état. Une voisine passe dans la ruelle et me salue,
ravie. Certains me disent que ce n’est pas à moi de le faire et moi de
répondre : « Qui le fera ? De toute façon, y en a qui nettoient le
Mont-Royal, moi c’est ma cours. »
L’été arrive. Les vivaces repoussent. Mes petites
fleurs tiennent le coup. De nouveaux voisins s'installent dans mon bloc.
Leur enfant, et ceux du quartier, jouent dans notre ruelle… et dans cette
arrière-cour. C’est beau d’entendre leurs rires. C’est la vie qui renaît.
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