Je suis brûlée de fatigue. C'est la fin de plusieurs semaines de courses et de jongleries entre deux dossiers, particulièrement au cours de la dernière semaine. Une pluie de détails tous plus importants les uns que les autres. Et c'est là que la Che (de Chegevera ) fait des siennes. Sa fibre syndicaliste l'engloutie au point de ne plus saisir l'essentiel et d'en perdre la réalité du travail et de la main qui la nourrit... et le sens des priorités.
Bref, je suis en beau maudit ! Quand je fais des rappels urgents, elle dit que je lui impose des délais, quand je ne dis rien, elle prend un rythme de la canicule-de-juillet-quand-tout-le-monde-est-en-vacances... Haaaarg !
C'est la répétition de l'an dernier ! J'aurais voulu prendre un café avec et lui expliquer deux trois affaires, mais pas de réponse... au fil du temps, on s'est raccostillées... jusqu'à vendredi passé. Le pire, c'est qu'elle se « tire dans le pied », car on est plusieurs qui en pâti.
J'ai eu ma période syndicale moi aussi... on a fait de belles réalisations notamment pour la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail... et j'ai aussi failli me faire engloutir par cette passion et tout le travail que ça demande. L'équilibre est difficile.
Parfois, et ça m'écœure de l'admettre, je me dis que la vie me rend peut-être mon manque de disponibilité à ce moment. Je retrouve même un peu de mon arrogance que donne ce pouvoir de confrontation avec la partie patronale. Mais Elle, en a vraiment trop.
Et puis, je tombe « justement » sur cet article aujourd'hui, d'une infolettre que je reçois...
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