jeudi 29 septembre 2016

Petite table

Dernièrement j'ai revu un vieux film avec Bill Murray, Le fil du rasoir. J'ai retenu une scène, en fait deux. Il se met en colère et brise une petite table. Puis, plus loin dans le film, il se remet en question au Tibet. Lorsqu'il revient, il a toutes les raisons du monde pour se remettre en colère dans la même demeure. Il agrippe la table réparée... s'arrête, la dépose et s'assoit dessus. Il a appris par la méditation, la maîtrise de lui.

Je n'ai pas brisé de table. Mais vient un temps où l'insuppor-table  se présente. Une très grande pression de l'organisation, des attentes élevées en matière de qualité, un manque de collaboration de la part d'une personne, voire une attitude arrogante et des priorités qui ne sont pas aux bonnes places... bref, tout pour faire sauter ma marmite... en bon québécois « péter une coche! ». Mais voilà, certains contextes organisationnels ne s'y prêtent pas du tout. Et pour tout dire, peut-être au fond, qu'il n'y a pas aucune place qui s'y prête. Que ce soit en famille ou au travail.

C'est le Jour de la marmotte ou Le jour sans fin encore une fois avec Bill Murray. J'y reviendrai. Mais il y a là tout de même pour moi, une leçon non pas sur l'objet de la cause, qui m'apparaît très pertinente, mais sur la façon dont je la traite dans l'émotion du moment.

Cette fois-ci, le « message de l'univers » est sans équivoque, puisqu'il m'est revenu par plusieurs personnes à la fois. Si 95 % du temps j'ai du plaisir au travail avec les collègues, je dois travailler le   5 % restant. Car, comme disait ma mère : « des gens comme ça (ou des situations limites comme ça), y en aura tout le temps ! »

On règle avec une, en arrive une autre. Les personnes avec qui j'ai mis les « points sur les i » comprennent maintenant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire