Nous sommes tous différents. Pas seulement physiquement, mais aussi notre bagage d'expériences, de références culturelles, de croyances. La réussite de la communication entre deux personnes dépend d'un tas de facteurs.
Entre ce que je pense et ce que tu penses, ce que je crois que tu penses et ce que tu crois que je penses, ce que je perçois et ce que tu perçois, ce que je comprends et ce que tu comprends... bref, c'est compliqué. Ajoutez à cela la langue et les univers féminin et masculin... tout un contrat !
L'harmonie ne peut exister qu'en démontrant une réelle bonne volonté de part et d'autre, et en reconnaissant l'importance de l'autre autant que de nous-même. Et je prends ici une ligne pour saluer ce grand homme d'état israélien Shimon Peres, récipiendaire du prix Nobel de la Paix. Il reconnaissait l'importance de la Palestine autant que d'Israël.
Il est des gens avec qui on peut prendre un café pour mieux s'expliquer, se comprendre et ainsi se respecter. C'est ce que j'ai fait plusieurs fois avec des personnes différentes. Je m'entends très bien avec elles aujourd'hui. D'autres encore, comme ce mot que j'ai écrit ce matin, pour m'exprimer calmement mais clairement sur ce que j'ai vécu cette semaine. Pas facile... mais libérateur. Parfois, le mieux est encore de se retirer d'une situation... j'y pense.
Mais je sens aussi que j'ai grand besoin de méditer, de prier, pour ramener l'harmonie et la paix en moi... si je veux qu'elle rayonne aussi autour de moi.
Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
vendredi 30 septembre 2016
jeudi 29 septembre 2016
Un vieux sage
Y toujours plein d'histoire avec des vieux sages. J'aime beaucoup ces grains de sagesse. D'ailleurs, pour y revenir, Jésus parlait en paraboles, soit des genres d'histoires remplies de sagesse. Elles étaient simples, imagées pour être mieux comprises.
Bref, un homme part à la rencontre d'un vieux sage et lui demande un truc pour guérir son diabète. Le vieux sage, la bouche pleine, lui dit : « Reviens dans deux semaines ». Ce qu'il fit. Deux semaines plus tard, l'homme de retour, repose sa question. Le vieux sage lui répond : « Arrête de manger du sucre ». L'autre lui demande alors : « Ben pourquoi vous me l'avez pas dit la dernière fois ? »... Il répond : « Parce que j'avais la bouche pleine de sucre ! ». Pratiquer ce que l'on prêche.
Voilà ce que mon amie collègue me glissa cette semaine... mine de rien. Mais la grande question existentielle est : Où est la limite entre me respecter moi-même, me faire respecter et aimer malgré tout ?... J'ai l'impression qu'on pourrait faire un cours de philosophie avec ces questions.
Enfin, je me laisse du temps. Je me laisse le droit d'avoir l'air bête, d'être de mauvaise humeur... le pire... c'est que je ne tiens jamais longtemps.
Bref, un homme part à la rencontre d'un vieux sage et lui demande un truc pour guérir son diabète. Le vieux sage, la bouche pleine, lui dit : « Reviens dans deux semaines ». Ce qu'il fit. Deux semaines plus tard, l'homme de retour, repose sa question. Le vieux sage lui répond : « Arrête de manger du sucre ». L'autre lui demande alors : « Ben pourquoi vous me l'avez pas dit la dernière fois ? »... Il répond : « Parce que j'avais la bouche pleine de sucre ! ». Pratiquer ce que l'on prêche.
Voilà ce que mon amie collègue me glissa cette semaine... mine de rien. Mais la grande question existentielle est : Où est la limite entre me respecter moi-même, me faire respecter et aimer malgré tout ?... J'ai l'impression qu'on pourrait faire un cours de philosophie avec ces questions.
Enfin, je me laisse du temps. Je me laisse le droit d'avoir l'air bête, d'être de mauvaise humeur... le pire... c'est que je ne tiens jamais longtemps.
Petite table
Dernièrement j'ai revu un vieux film avec Bill Murray, Le fil du rasoir. J'ai retenu une scène, en fait deux. Il se met en colère et brise une petite table. Puis, plus loin dans le film, il se remet en question au Tibet. Lorsqu'il revient, il a toutes les raisons du monde pour se remettre en colère dans la même demeure. Il agrippe la table réparée... s'arrête, la dépose et s'assoit dessus. Il a appris par la méditation, la maîtrise de lui.
Je n'ai pas brisé de table. Mais vient un temps où l'insuppor-table se présente. Une très grande pression de l'organisation, des attentes élevées en matière de qualité, un manque de collaboration de la part d'une personne, voire une attitude arrogante et des priorités qui ne sont pas aux bonnes places... bref, tout pour faire sauter ma marmite... en bon québécois « péter une coche! ». Mais voilà, certains contextes organisationnels ne s'y prêtent pas du tout. Et pour tout dire, peut-être au fond, qu'il n'y a pas aucune place qui s'y prête. Que ce soit en famille ou au travail.
C'est le Jour de la marmotte ou Le jour sans fin encore une fois avec Bill Murray. J'y reviendrai. Mais il y a là tout de même pour moi, une leçon non pas sur l'objet de la cause, qui m'apparaît très pertinente, mais sur la façon dont je la traite dans l'émotion du moment.
Cette fois-ci, le « message de l'univers » est sans équivoque, puisqu'il m'est revenu par plusieurs personnes à la fois. Si 95 % du temps j'ai du plaisir au travail avec les collègues, je dois travailler le 5 % restant. Car, comme disait ma mère : « des gens comme ça (ou des situations limites comme ça), y en aura tout le temps ! »
On règle avec une, en arrive une autre. Les personnes avec qui j'ai mis les « points sur les i » comprennent maintenant.
Je n'ai pas brisé de table. Mais vient un temps où l'insuppor-table se présente. Une très grande pression de l'organisation, des attentes élevées en matière de qualité, un manque de collaboration de la part d'une personne, voire une attitude arrogante et des priorités qui ne sont pas aux bonnes places... bref, tout pour faire sauter ma marmite... en bon québécois « péter une coche! ». Mais voilà, certains contextes organisationnels ne s'y prêtent pas du tout. Et pour tout dire, peut-être au fond, qu'il n'y a pas aucune place qui s'y prête. Que ce soit en famille ou au travail.
C'est le Jour de la marmotte ou Le jour sans fin encore une fois avec Bill Murray. J'y reviendrai. Mais il y a là tout de même pour moi, une leçon non pas sur l'objet de la cause, qui m'apparaît très pertinente, mais sur la façon dont je la traite dans l'émotion du moment.
Cette fois-ci, le « message de l'univers » est sans équivoque, puisqu'il m'est revenu par plusieurs personnes à la fois. Si 95 % du temps j'ai du plaisir au travail avec les collègues, je dois travailler le 5 % restant. Car, comme disait ma mère : « des gens comme ça (ou des situations limites comme ça), y en aura tout le temps ! »
On règle avec une, en arrive une autre. Les personnes avec qui j'ai mis les « points sur les i » comprennent maintenant.
mardi 27 septembre 2016
Journée plate
Ben y en a qui sont plus durs à aimer et à sauver que d'autres ! Y en a qui viennent tellement me chercher qu'il faudrait que je sois un robot pour n'avoir aucune réaction, pour garder mon sang-froid.
J'ai compris qu'il fallait au moins que je n'en rajoute pas. Se contenir. Garder le cap, envers et contre tout. Tempêter dans mon coin, à la rigueur.
Ne pas supporter tout bêtement.
Je grince des dents.
Mon amie au bureau me glisse : « Les actes manqués sont comme des leçons de vie... ceux qu'on échoue te reviennent encore plus forts ! »
Je déteste évoluer.
J'ai compris qu'il fallait au moins que je n'en rajoute pas. Se contenir. Garder le cap, envers et contre tout. Tempêter dans mon coin, à la rigueur.
Ne pas supporter tout bêtement.
Je grince des dents.
Mon amie au bureau me glisse : « Les actes manqués sont comme des leçons de vie... ceux qu'on échoue te reviennent encore plus forts ! »
Je déteste évoluer.
samedi 24 septembre 2016
Sauve qui peut !
Les Demeures - 99
par Sr. Louise et Valérie
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mercredi 21 septembre 2016
Rush de bureau
Je suis brûlée de fatigue. C'est la fin de plusieurs semaines de courses et de jongleries entre deux dossiers, particulièrement au cours de la dernière semaine. Une pluie de détails tous plus importants les uns que les autres. Et c'est là que la Che (de Chegevera ) fait des siennes. Sa fibre syndicaliste l'engloutie au point de ne plus saisir l'essentiel et d'en perdre la réalité du travail et de la main qui la nourrit... et le sens des priorités.
Bref, je suis en beau maudit ! Quand je fais des rappels urgents, elle dit que je lui impose des délais, quand je ne dis rien, elle prend un rythme de la canicule-de-juillet-quand-tout-le-monde-est-en-vacances... Haaaarg !
C'est la répétition de l'an dernier ! J'aurais voulu prendre un café avec et lui expliquer deux trois affaires, mais pas de réponse... au fil du temps, on s'est raccostillées... jusqu'à vendredi passé. Le pire, c'est qu'elle se « tire dans le pied », car on est plusieurs qui en pâti.
J'ai eu ma période syndicale moi aussi... on a fait de belles réalisations notamment pour la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail... et j'ai aussi failli me faire engloutir par cette passion et tout le travail que ça demande. L'équilibre est difficile.
Parfois, et ça m'écœure de l'admettre, je me dis que la vie me rend peut-être mon manque de disponibilité à ce moment. Je retrouve même un peu de mon arrogance que donne ce pouvoir de confrontation avec la partie patronale. Mais Elle, en a vraiment trop.
Et puis, je tombe « justement » sur cet article aujourd'hui, d'une infolettre que je reçois...
Bref, je suis en beau maudit ! Quand je fais des rappels urgents, elle dit que je lui impose des délais, quand je ne dis rien, elle prend un rythme de la canicule-de-juillet-quand-tout-le-monde-est-en-vacances... Haaaarg !
C'est la répétition de l'an dernier ! J'aurais voulu prendre un café avec et lui expliquer deux trois affaires, mais pas de réponse... au fil du temps, on s'est raccostillées... jusqu'à vendredi passé. Le pire, c'est qu'elle se « tire dans le pied », car on est plusieurs qui en pâti.
J'ai eu ma période syndicale moi aussi... on a fait de belles réalisations notamment pour la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail... et j'ai aussi failli me faire engloutir par cette passion et tout le travail que ça demande. L'équilibre est difficile.
Parfois, et ça m'écœure de l'admettre, je me dis que la vie me rend peut-être mon manque de disponibilité à ce moment. Je retrouve même un peu de mon arrogance que donne ce pouvoir de confrontation avec la partie patronale. Mais Elle, en a vraiment trop.
Et puis, je tombe « justement » sur cet article aujourd'hui, d'une infolettre que je reçois...
mardi 20 septembre 2016
Et ben...
Je ne m'attendais pas à celle-là. Dans ce début de nouveau millénaire où la force est associée naturellement aux armes et aux combats, je ne m'attendais à ce que la puissance vienne aussi simplement de l'intérieur.
Et puis... la morale... c'est assez démodé. On entend souvent : « Allons, ne faites pas la morale ! » ou se faire accuser d'être « moralisateur ». Alors que vient faire « la force morale » dans toute cette histoire ?
Voilà, je me laisse porter par mes découvertes sur le sujet... et je tombe sur un article, si bien écrit que je partage avec vous :
« La force de l’âme est une grande vertu qui renforce la volonté de rechercher le bien et ceci malgré toutes les difficultés énormes qu’on rencontre. C’est une vertu essentielle qui permet d’affronter avec audace les problèmes et nous conforte dans la persévérance.
Site La rage au cœur, http://manipulationetdemence.over-blog.com/article-la-force-morale-105691565.html
Et puis... la morale... c'est assez démodé. On entend souvent : « Allons, ne faites pas la morale ! » ou se faire accuser d'être « moralisateur ». Alors que vient faire « la force morale » dans toute cette histoire ?
Voilà, je me laisse porter par mes découvertes sur le sujet... et je tombe sur un article, si bien écrit que je partage avec vous :
« La force de l’âme est une grande vertu qui renforce la volonté de rechercher le bien et ceci malgré toutes les difficultés énormes qu’on rencontre. C’est une vertu essentielle qui permet d’affronter avec audace les problèmes et nous conforte dans la persévérance.
Un être fort est celui qui a du caractère, qui ne se laisse pas influencer par la crainte de déplaire aux autres. L’être fort résiste à la tentation, il montre qu’il est au-dessus d’elle. Sa force n’est pas physique, elle est morale et réside dans sa volonté. La force morale demande une énorme patience et encore plus de ténacité.
Est fort celui qui persévère dans l’accomplissement de ce que sa conscience lui dicte de faire ; celui qui ne mesure pas la valeur d’un travail exclusivement aux bénéfices qu’il en retire, mais essentiellement aux services qu’il rend aux autres. L’être fort souffre souvent, mais il résiste toujours ; il pleure peut-être, mais il s’abreuve de ses larmes pour ne pas périr.
Celui qui possède la force morale est courageux, audacieux, résistant, entreprenant. Ses pires ennemis sont les personnes capricieuses, nonchalantes, sans ambitions, sans valeurs, sans morale. Ces dernières ne pourront jamais comprendre ce que veut dire : grandeur d’âme, patience, sérénité, humilité, compassion, générosité ou courage. Dans le trousseau des clefs de la réussite de la vie, il faut avoir celle de la persévérance. Plutarque disait “La Persévérance est la meilleure amie et alliée de ceux qui profitent convenablement des occasions qui se présentent, et la pire ennemie de ceux qui se précipitent dans l’action avant qu’elle ne les y convie”.
Quand on a cette vertu, on se bat pour des valeurs, on assume ses décisions. Celui qui a cette force n’agit pas irrationnellement, mais pour des raisons précises, c’est quelqu’un qui ne change pas d’avis comme de chemise. Il assume et fait face avec maturité aux autres qui eux ne cherchent que le plaisir, qui se limitent à la superficialité et qui ne connaissent pas les mots « renoncement » et « sacrifice ». Avoir la force morale c’est ne pas craindre l’opinion de ceux qui ne sont même pas capable d’avoir une vie sérieuse et dont l’obstination s’est liée à l’ignorance, à l’autosuffisance et à la fausse fierté.
Avoir la force de l’âme c’est oser dire non à la tentation, aux plaisirs inutiles, à la colère, aux caprices, à TOUT ce qui est inutile au bonheur. Celui-là est constant dans ce qu’il dit et fait et continue d’appliquer les vraies valeurs de la vie.
En opposition à la persévérance il y a l’obstination à foncer tête baissée sans prêter attention aux autres. L’obstination est le signe d’un jugement faible et d’un esprit entêté. L’être obstiné manque de délicatesse, le raffinement et le tempérament lui font cruellement défaut. L’obstination est un vice qui cause souvent de grandes nocivités et pratiquée à l’excès, elle mène à l’échec. Ce vice témoigne d’une étroitesse d’esprit qui conduit inexorablement à l’arrogance.
La force morale avec la persévérance arrivent à bout des difficultés qui semblent insurmontables. La volonté de faire le bien conduit vers cette confiance en soi et on obtient des succès au-delà de toute attente. Pour atteindre le bonheur il faut redoubler d’efforts et ne jamais perdre de vue son but.
L’homme primitif n’a-t-il pas réussi à allumer le feu grâce à des efforts sans relâche ? Alors nous pouvons nous aussi réussir, par des efforts inflexibles et constants, à façonner ainsi notre sage expérience, qui elle nous ouvrira les portes de la Vie et du bonheur. »
Site La rage au cœur, http://manipulationetdemence.over-blog.com/article-la-force-morale-105691565.html
lundi 12 septembre 2016
Que la force soit avec toi
Je regarde souvent le ciel, les nuages. Ils ont des formes parfois surprenantes. Un jour j'y ai vu un couple de personnes âgées, assises sur un banc. Un autre, un oeil parfaitement « dessiné ». Ce devait être l'œuvre d'un pilote d'avion, mais le résultat était étonnant. Un autre jour, j'y ai vu le symbole du Monde, une sorte d'arche à l'envers... Dommage que je n'ais eu en main un appareil photo.
Un automne, c'était un dragon, comme ceux que l'on peut voir au quartier chinois. Il m'est alors venu à l'esprit l'image de Saint-Michel Archange terrassant le dragon avec sa lance.
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Me vient, un jour, la réflexion suivante : « Qu'il combatte le dragon représentant le Mal, soit. Mais que représente l'épée ? Quelle est l'arme de l'archange Saint-Michel ? »
Le lendemain, dans le train, je m'assoie près d'un homme qui feuillette un document. Je m'étire l'œil, un peu curieuse... et découvre que c'est un recueil de texte. Cet homme enseigne l'histoire des religions... comme « par hasard »... Je lui pose alors ma question à propos de Saint-Michel. Il me montre l'image de Saint-Michel et le dragon, et me dit : « C'est la force morale ».
dimanche 4 septembre 2016
Le Bon combat... donc
À la fin de chacune des grandes guerres, notamment celle de 39-45, nous avons combattu le Mal à l'état pur. Mais l'ennemi était visible. Il a d'ailleurs entraîné son propre peuple dans un gouffre...
Tuer un tyran, il en apparaît un autre.
Maintenant, il s'avère évident que le Bon combat est d'abord en nous.
En fait, c'est le combat contre la haine et tout ce qui la nourrit.
C'est le combat contre le manque d'éducation en ce monde.
C'est le combat des êtres faibles contre toute forme de manipulation.
C'est le combat de rester nous-mêmes, vrais, malgré ce que la publicité peut essayer de nous faire croire.
C'est le combat de conserver notre essence divine au travers notre humanité.
C'est le combat de l'Amour.
C'est le combat de la lumière.
Tuer un tyran, il en apparaît un autre.
Maintenant, il s'avère évident que le Bon combat est d'abord en nous.
En fait, c'est le combat contre la haine et tout ce qui la nourrit.
C'est le combat contre le manque d'éducation en ce monde.
C'est le combat des êtres faibles contre toute forme de manipulation.
C'est le combat de rester nous-mêmes, vrais, malgré ce que la publicité peut essayer de nous faire croire.
C'est le combat de conserver notre essence divine au travers notre humanité.
C'est le combat de l'Amour.
C'est le combat de la lumière.
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