dimanche 23 août 2015

Un mot encore de la Messe des pêcheurs.

Maintenant des travailleurs et travailleuses de la mer.  C'est une messe que j'aime beaucoup par sa beauté, les chants de mer magnifiques, la simplicité du célébrant, le Père Coulombe, si gentil et plein d'humour. Cette messe, il faut le dire,  ramène le commentaire ironique de mon père entrepreneur : « Mais pourquoi y en font pas une pour les plombiers aussi ?! »...  Enfin, un peu vrai, mais c'est tout même beau !

Bon, on a eu la surprise, cette année, de voir ajouter trois baptêmes. Oufff. Imprévus une fois de plus. C'est toujours mignon, mais quand on est pas de la famille, j'avoue que ça rallonge un peu... Et puis, je me « suis parlée »... Cette messe m'a fait le cadeau de répondre à mes vœux de « transmission du flambeau de la foi », des rituels religieux d'accueil dans la communauté chrétienne aux Îles et surtout de bénir ces enfants en les confiant à Dieu. Je suis émue.

Voilà un univers qui se raréfie sur le continent, qui est tenu à bout de bras par des prêtres de moins en moins nombreux ( je n'entrerai pas ici dans le débat sur une plus grande ouverture aux femmes, pour lequel je serais d'accord)... bref, un contexte qui rassemble en un même lieu tant de gens si différents mais liés par de précieux témoignages anciens... et qui baigne dans la lumière de ce dimanche matin.

La mer est un voyage...
Le monde est un bateau...
L'amour est l'équipage...
Le cœur est un hublot.

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