Dieu nous a laissé libres. Ça nous a pris du temps à le comprendre. Il nous faudra encore beaucoup de temps à apprendre par nous-mêmes à gérer cette liberté dans la multitude de choix qui s'offrent à nous aujourd'hui.
Ce qui est bien à notre époque est que nous avons aussi la liberté d'écouter ceux en qui nous avons confiance. Ceux qui nous paraissent être cohérents avec le message d'amour et de miséricorde qu'ils transmettent. Les prêtres ont vieilli. Ceux que j'ai rencontrés me semblent plus sages, plus près du peuple. Je me sens privilégiée d'avoir connu ceux qui ont croisé ma route, des Îles et de la Grand Terre... Père John, Père Miguel, Père Hubert... Il y en a tellement, qui savent si bien nous parler, que je me dis : « Dans notre grande tour de Babel, ce serait bien si des milliers de personnes entendaient leurs mots... ».
Et c'est lorsque nous n'avons droit qu'à une célébration de la Parole, faute de prêtre, que le vide se fait sentir. Nous manquons alors énormément les « Père Doyle, Père Cyr, Père Boudreau, Père Lafrance, Père Coulombe, Père Jomphe, Père Cormier, Père Landry », mon oncle, et autres prêtres qui nous ont consacré leur vie. Le mot « Père » voulant dire sans distinction chez nous, aux Îles de la Madeleine, un prêtre ou curé de paroisse. Nous y accordons seulement beaucoup de respect et d'amour. La plupart sont décédés, les autres doivent gérer au moins trois paroisses... Ils arrivent maintenant d'Afrique ou d'ailleurs. Missionnaires au Canada... Juste retour des chose... tant qu'il y en aura.
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