mercredi 25 février 2015

Aide toi et le ciel t'aidera

Il est des jours... non mais il est des jours... 

 Ce matin, je termine activement mon powerpoint que je présenterai cet après-midi à mes collègues de classe. Je suis assez confiante bien que le stress monte tout de même.

Vers 10h55 j'attends l'autobus sous le froid glacial de ce 23 février... il fait -30 avec le facteur vent!. Est-elle passée avant mon arrivée ?... Oufff la voilà. J'arrive à l'université, après le bus, le train et le métro... «as usual». Je dîne puis monte au local d'informatique pour regarder mes courriels.

J'ai eu un retour sur mon premier travail de session. Une fiche de lecture. Alors que je m'attendais à une «paspire» note, mes profs ont relevé quelques problèmes... je dois recommencer la rédaction d'une bonne partie du travail. Je lis le second courriel... le cours est annulé pour des raisons de santé du professeur (l'autre étant partie en vacances). Je navigue entre incrédulité et onde de choc. J'ai fait tout ce trajet pour rien et je dois reprendre une bonne partie de mon travail. En plus, ces commentaires influencent ma présentation que je devrai également retravailler! À cette date-ci où mon énergie fluctue à la baisse, c'est dur à prendre. Dur, dur d'être une chercheuse en herbe et ce retour aux études... Je retourne chez moi avec le goût de tout lâcher, me sentant incompétente. La route est encore plus longue et pénible qu'à l'aller...

Enfin arrivée à la maison, je me fais un bon thé qui me réchauffe le cœur et me niche sous une couverture...  je réfléchis à tout ça... chanceux, malchanceux... qui pourrait le dire ?

Les commentaires m'ont rentré dedans... mais arrivent juste à temps car j'ai transposé mes erreurs dans mon powerpoint... que je m'en allais présenter à toute la classe. Le professeur est malade... j'ai donc eu du temps pour retravailler ma fiche de lecture avec un sursis au 2 mars pour la remettre en prime. J'ai du temps aussi devant moi pour améliorer ma présentation car c'est la relâche la semaine prochaine.

J'ai gagné du temps... et je suis remise sur «on the track» juste à temps. Bien sûr, en retour, je dois faire l'effort,  puiser en moi l'énergie, la concentration et l'inspiration nécessaires pour accomplir mes tâches. C'est pas du gâteau....

On peut toujours croire à une série de «hasards ... l'une de mes sœurs à qui j'ai téléphoné dans ma déprime, me dit que je suis «chanceuse». Je lui réponds que je suis aidée dans cette journée difficile.

Et puis... j'ai prié ce matin... avant de partir. Dans la lumière douce de cette matinée d'hiver. Pour que «tout se passe bien pour ma présentation»...

Merci pour ce coup de pouce du ciel.

mardi 24 février 2015

Chanceux ou malchanceux ?

Un adage chinois raconte : «Un vieil homme était très pauvre. Mais il avait un cheval.
Un jour, ce cheval sauta par dessus la clôture et se sauva. Le voisin vient trouver le
vieil homme et lui dit : «Mon pauvre ami, vous êtes donc bien malchanceux.»... et
le vieil homme de répondre : «Chanceux ou malchanceux... qui pourrait le dire ?».

Résultats de recherche d'images pour « images vieil homme chinois »




Quelques jours plus tard, il entend hennir dans sa cour. Son cheval est revenu, amenant avec lui une horde de chevaux sauvages.



Résultats de recherche d'images pour « images vieil homme chinois et cheval »


Le voisin revient et dit au vieil homme : «Ça alors! Vous êtes donc bien chanceux !»... et le vieil homme de répondre : «Chanceux ou malchanceux... qui pourrait le dire ?». Des jours passent encore. Le plus vieux des fils tente de dompter l'un des chevaux sauvages. Il tombe et se casse une jambe. Le voisin au  vieil homme  : «Et bien, vous êtes bien malchanceux.»... et le vieil homme de répondre : «Chanceux ou malchanceux... qui pourrait le dire ?». 

Peu de temps après, l'armée passe pour recruter les jeunes hommes des villages... sauf le fil du vieil homme... car il a la jambe cassée...»



https://www.google.ca/search?q=images+vieil+homme+chinois&biw=1500&bih=739&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=VCDtVNSDCseMyASh14KAAQ&sqi=2&ved=0CBwQsAQ&dpr=0.9

samedi 21 février 2015

Job le bougon...

Samedi 7 février... Cette fin de semaine tout va de travers. Je sens la pression pour les travaux de mon cours universitaire et à mon travail, et mon père que j'adore vient passer des examens de santé à Montréal...il sera chez moi...  juste à ce moment...

Il fait froid en attendant l'autobus, en faisant partir l'auto. Faut déneiger. La route est longue. Mon cours est laborieux, beaucoup de textes en anglais... la recherche se fait pratiquement toute dans cette langue. Suis-je suffisamment intelligente, organisée, déterminée pour passer au travers une fois de plus ? À quoi tout ça me servira-t-il ? Je suis fatiguée, le moral à plat, je me sens moche, j'en veux à tout le monde...

C'est dimanche 8 février. Je vais à la charmante petite église de mon village. C'est la messe. Comme première lecture... c'est :
 
 «Job prit la parole et dit :
« Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée,
il fait des journées de manœuvre.
Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre,
comme le manœuvre qui attend sa paye,
depuis des mois je n’ai en partage que le néant,
je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis :
“Quand pourrai-je me lever ?”
Le soir n’en finit pas :
je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube.
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand,
ils s’achèvent faute de fil.
Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

 
                                                   (Jb 7, 1-4.6-7)

Quand même étonnant ce message aujourd'hui...!

Cette semaine je «suis Carmen la chiâleuse, qui ne trouve rien de beau, de bon. Qui n'en peut plus des efforts et du monde qui l'entoure.  Les nouvelles sont mauvaises. Ma vie ne rime à rien. Je dis le fonds de ma pensée à Dieu... je lui en veux...  ça fait don du bien. Ouffff.


et puis le psaume  146 (147a), 1.3, 4-5, 6-7
R/ Bénissons le Seigneur
qui guérit nos blessures !
ou : Alléluia !

 
«Il est bon de fêter notre Dieu,il est beau de chanter sa louange :il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures...»

A l'homélie, une petite sœur vient nous jaser de son expérience de quarante ans de mission en Bolivie. Elle a visité une mine de charbon. L'un des mineurs a réécrit le Notre Père... à sa façon. Le langage du peuple. Simple, direct. Toute sa vie à gagner durement le pain de sa famille... tenu par elle... et par Dieu.  La messe terminée, je sors. La colère est tombée. Il neige doucement.

samedi 14 février 2015

Aimez-vous…

 
 
 
Les uns les autres, comme je vous ai aimé. (Jésus)
 
 
L’amour ne jalouse pas;
Il ne se vante pas,
Ne se gonfle pas d’orgueil;
Il ne fait rien de malhonnête;
Il ne cherche pas son intérêt;
Il ne s’emporte pas;
Il n’entretient pas de rancune;
Il ne se réjouit pas de ce qui est mal,
Mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai;
Il supporte tout,
Il fait confiance en tout,
Il espère tout, il endure tout. (1 Co 13)
 
 
«Ce que nous dit saint Paul dans son hymne de la charité, c’est que l’amour transforme nos vies, améliore nos relations avec les autres, nous ouvre un chemin vers Dieu. Combien saint Paul comprenait le Christ et son message!»
 
Service de Diffusion Catholique de Montréal. Pensées lunineuses, créations SDCM , 1993.