vendredi 29 août 2014

Sur la Côte 9... de Sept-Îles

Haaa Sept-Îles. Ville mytique pour en avoir tellement entendu parler. Je m'offre un bon café espresso dans un charmant café au port.

Étrange voyage que celui-ci. Sur le bord du quai,  j'engage la conversation avec un homme d'un certain âge. Il est tellement ému. Il vient de rencontrer pour la première fois sa mère biologique dans cette ville. Moment touchant à nouveau. Moi qui vient de me faire brasser un peu les racines... l'expérience de cet homme bat la mienne à plate couture !

Tant qu'à faire, j'aimerais visiter le musée amérindien. Comme plusieurs Madelinots, nous avons des racines Micmac dans la famille. Elles sont particulièrement visibles chez ma soeur qui a étudié en aménagement de la faune et qui a porté toute sa vie, le plus naturellement du monde, les cheveux longs et des mocassins.  J'ai hérité aussi de cet amour profond de la nature et de cette sensibilité à l'Esprit en toute vie... ce que j'admire le plus, dans les anciennes coutumes amérindiennes, est de prier pour l'âme de l'animal que l'on vient de tuer à la chasse. Souvent, en cuisinant, je récite un bénédicité, demandant à Dieu de bénir ce repas, tous ceux et celles qui y ont contribué... incluant le pauvre animal sacrifié pour nous, quel qu'il soit.

Le musée est fermé. Je tenterai à nouveau en revenant et quitte Sept-Îles pour une auberge de jeunesse plus au Nord...

Un gardien et son chien, un adorable Labrador doré.  J'aime l'endroit et m'installe dans l'un des chalets. J'y dormirai ce soir. J'explore les berges avec la chienne jusqu'à une passe à saumons où des pêcheurs tentent leur coup. Je suis étonnée par le silence qui règne sur la côte. Je n'entends ni ne vois aucun oiseau dans les parages... Au loin, les Îles Mingan...




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