J'ai eu de la difficulté à comprendre cette phrase de la messe : « Oui, j'ai vraiment péché, par action et par omission ». Par « action », ça va. C'est clair. On en fait des bonnes ou des moins bonnes. Mais comment pouvons-nous être dans l'erreur en ne faisant pas quelque chose ?
Parfois, comme la vache dans le parc, on regarde le train passer. Par paresse, peur, indifférence, économie (d'argent, de temps, de mots, de gestes) ou abandon (découragement), nous n'agissons pas. Un mot de reconnaissance qui n'est pas dit, un « je t'aime » à ceux qui nous entourent, un vieux mon-oncle oublié, l'absence en cas de besoin... J'ai remarqué aussi que certains moments n'obligent à rien. Mais l'inaction ne crée rien de positif non plus, sur quoi construire.
Et ce monde requiert beaucoup de bonnes actions.
On est pas pauvre de ce que l'on donne... de soi, du temps, de tout.
Je dois raffiner la façon, mais au moins, je suis dans l'action. Et cela fait un bien fou lorsqu'on réalise des choses, si petites soient elles.Ça fait du bien au mental et au physique en ajoutant quelques endorphines de bonheur.
Et ce qu'il y a de plus positif à retirer de cette pandémie, c'est à la fois l'attention enfin portée à la santé mentale et aussi d'entendre nos politiciens et autres nous dire : « Prenez soin de vous et prenez soin des autres. »
C'est le message principal de l'Église dans la transmission du mot « Amour » de Jésus Christ.
Comme quelqu'un a déjà dit : « Aimer c'est prendre soin. Aimer est un verbe actif. »
(Isabelle Filliozat dans Être face à la rue de Jean-Marie Lapointe).
Et ce monde a tant besoin d'amour.
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