Le travail de la terre, chaque fois que je peux me glisser au jardin, devient comme un prétexte de la vie pour m'amener à jaser avec ces messieurs dont l'âge du coeur est bien plus jeune que leurs rides...
On partage les préoccupations quant à l'avenir de ce jardin collectif, qui se veut un nouveau souffle des grands idéaux de liberté et d'autosuffisance des années soixante dix.
On glisse les soucis de santé.
On rit de nous-mêmes et de notre méconnaissance. Qu'est-ce qui se mange ? La feuille ou la racine ?... ou les deux ? Qu'est-ce qui « monte en graine ? » Comment faire une banque de semences ? Méconnaissance de tout ce savoir durement acquis pendant des millénaires et que l'on a perdu en l'espace de quelques générations.
On cueille avec joie les fruits nombreux de la terre, saine et fertile. On partage avec la Banque alimentaire.
On lutte pour garder l'intégrité de la terre en apprenant à le faire de la façon la plus positive qui soit.
C'est le grand jardin de la vie. Le grand jardin de la foi d'une prochaine année ensemble.
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