Ben non, y sont pas toujours gentils les gens. Moi non plus. Pas toujours douce et patiente, surtout avec les paresseux, les incompétents, les cupides, les stupides et les imbus d'eux-mêmes.
Au pays des médias règne la dureté de ce monde, vraie ou fausse, peinturée mur à mur. Particulièrement dans les actualités, où c'est pour le vrai.
« Est-ce possible d'avoir la paix
Quand ces guerres sales qu'on ne fait pas
On les voit toutes à la télé
Comme si on était en train de se tuer
Tous ces bulletins de mauvaises nouvelles
Crachent un bilan tellement cruel
Après les mots les chiffres tombent
Comme de la terre sur nos tombes »
(Extrait de Ange animal, par Gilbert Langevin; musique et interprétée par Dan Bigras)
La peine, comme dirait Spinoza, sape nos énergies... et les mauvaises nouvelles nous offrent aussi d'autres émotions négatives telles que le sentiment d'impuissance, la colère devant la corruption, l'anxiété et la peur.
Nous nous construisons une carapace émotive pour essayer d'être un tant soit peu heureux. Nous devenons parfois « tefflon » comme des poêles à frire, où le malheur des autres nous glisse dessus. Ou encore, on l'enfouit très profondément en nous, enfermé dans un tiroir de notre esprit ou de notre cœur. Comme la pollution du fleuve tapie sous des couches de sédiments.
Ça s'appelle de la résilience. Pour continuer, chaque jour. Parce qu'il le faut bien.
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