lundi 28 janvier 2019

Ça me rappelle

l'histoire de cette soeur qui avait étudié dans un cours avec moi. Une femme brillante qui a travaillé fort au sein de sa congrégation religieuse. Directrice d'un musée dont certaines pièces étaient très anciennes, elle me dit : « Tu sais, y en a qui viennent pour emprunter mon coffret de rangement que je me suis créé pour les grandes pièces de tissus (drapeaux, etc.). Et bien je leur loue!... 500 $ !

Pas donné!... et j'ai bien rit. N'a-t-on pas l'image de la générosité chrétienne de laquelle on abuse bien souvent ?

Comme quoi on peut être à la fois chrétienne et une redoutable femme d'affaire pour faire vivre sa communauté... et une amie avec qui j'ai eu bien du plaisir à discuter!


dimanche 27 janvier 2019

Les indésirables

Comme je me suis fait prendre un beau 300 $ d'un soi-disant technicien de Microsoft (bon, pas fort) à un moment où j'avais « baissé ma garde »... je ferme systématiquement la porte téléphonique à tout appel inconnu, de sollicitation, d'offre ou de sondage.C'est dire que ma patience n'est pas à son niveau le plus élevé quand on appelle pour la troisième fois en deux jours, sur l'heure des repas.

Les deux premières fois, au midi et au souper, je leur ai pratiquement fermé la ligne au nez. J'attends quelques secondes... puis une voix lointaine me dit : « Bonjour, je vous appelle de la compagnie ... »  Moi : « Merci mais on n'a besoin de rien! » CLIC!.

La troisième, j'ai pris un grand « respire » et je me suis dit « bon... je fais preuve de patience et de respect... au moins j'écoute poliment ce qu'il a à me proposer et j'interagis intelligemment. » Je lui rappelle toutefois au début de la conversation, que « c'est la troisième fois en deux jours sur les heures de repas ». Pas découragé pantoute, il continue.

Son offre est nébuleuse. Une compagnie de « marché d'échange »... un « logiciel intelligent qui me permettrait de faire du profit sur les factures... » (et lui d'obtenir beaucoup d'infos sur moi)... une « entreprise internationale... »  Bon. Comme tout client est en droit d'obtenir plus d'information sur la compagnie... Moi, en deux tentatives : « Avez-vous un site Internet ? » Il m'invite enfin à aller sur un site que je ne nommerai pas car la curiosité mène souvent à de vilains virus, des vers et des cookies informatiques... friands de nos informations personnelles. D'ailleurs, le vendeur croit finalement pouvoir me faire faire une visite de son site parce que, « selon la psychologie... j'y suis déjà! ». Et ben non! 

Re-moi : « Pouvez-vous me donner vos coordonnées ? » Légitime. Il m'appelle à mon numéro perso j'ai bien le droit de lui demander ses infos!.. À la troisième fois, il me donne un courriel gmail, donc personnel.  Ainsi dotée d'une « carte d'atout » comme aurait dit ma mère..., je répond calmement... avec assurance : « Maintenant, je peux vous dire que je ne suis pas intéressée, je ne fais pas partie de vos clientèles cibles, je n'achèterai quoi que ce soit par téléphone... vous perdez votre temps et je souhaite demeurée polie et respectueuse. En fait, qu'on se respecte tous les deux. » Déstabilisé, il redevient humain et se défend : « Moi, vous savez, je suis ici temporaire, j'arrive d'un autre pays, etc... » et puis enfin : « Je vais demander à ce qu'on enlève votre numéro de téléphone de la liste » Ouffff. Yeah!

Je ne sais pas s'il le fera ou non mais je devrais avoir la paix pour un bout.

Pourquoi est-ce que je vous raconte cette histoire dans ce billet ?

J'ai senti que, profondément, cette personne était reconnaissante que je lui démontre du respect envers et contre tout. Et surtout, après le rêve que j'ai fait où je réussissais à lutter contre le Mal, c'est-à-dire, dans ce cas-ci, contre la colère et l'impatience, j'ai réussi à argumenter calmement et humainement bien qu'il serait légitime de faire autrement.

Notre spiritualité est testée dans les moindres petits moments... 

Spirituelle oui... mais pas bonasse!

jeudi 24 janvier 2019

Saint Michel Archange au secours des rêves

Ça me rappelle qu'il en faisait lui aussi, des cauchemars à répétition. Des terreurs nocturnes si fortes qu'il en vint un jour à crier dans son sommeil. Lorsque je sentais sa respiration s'accélérer, et comme un son qui s'amplifiait, je lui touchais le bras, doucement, pour que ça arrête. Parfois, il sursautait. C'était très stressant... et j'avais peur qu'il ne fasse une crise cardiaque.

Je n'ai jamais su la cause de ses cauchemars.

Et puis, un jour que je revenais d'une petite virée monastique avec, entre autres, des images de l'archange Saint-Michel terrassant un dragon, le démon, avec sa lance, je lui ai dit : « Là, c'est fini! Je t'en place une sur ta table de chevet! » (À bon entendeur, salut!... qu'elle y reste!).

Et depuis ce jour, croyez-le ou non, il n'a plus refait ces cauchemars.

mardi 22 janvier 2019

J'ai fait un rêve...

cette nuit.

Mais auparavant, je dois vous dire que depuis quelque temps, lorsque je rêvais que j'affrontais le Mal, j'étais si effrayée que j'en oubliais de prier. J'étais figée.

Alors, j'ai demandé à Dieu de m'aider, non seulement dans la réalité mais aussi dans  mes rêves. De me donner les outils dont j'ai besoin.

Et j'ai fait ce rêve, cette nuit.

Quelqu'un est dans un garde-robe dont la porte s'est ouverte brusquement. Une sorte de zombie. L'espace d'un moment, je suis épeurée. Mais je me ressaisie et utilise le seul moyen à ma portée : je lui fais un grand signe de croix, plusieurs fois. Ensuite cette « personne » avance vers moi. Et là, sans peur, je lui prends les deux bras, la regarde droit dans les yeux... et lui dit avec conviction et assurance, que je l'aime, qu'elle est aimée de Dieu. Plusieurs fois. Sous mes yeux, elle « s'illumine », « s'éveille », s'adoucit.

Pour une fois depuis longtemps, j'ai confronté avec succès.

lundi 21 janvier 2019

Si au moins...

Cadette m'est arrivée, la peine au cœur, pour cette jeune fille kidnappée en Afrique, belle et naïve avec son bel italien. Elle m'a dit avoir prié pour elle.

Ça m'a touché. Je m'en suis un peu voulu de ne pas y avoir pensé avant et d'avoir écouté les nouvelles comme une éponge, l'une après l'autre. Comme des récits qui nous sont racontés. Je me suis dit que moi aussi je prierais pour elle.

Si au moins on prie pour ces inconnus si loin de nous... Comme ces 200 écolières kidnappées par Boko Haram. On en a retrouvé beaucoup, des vivantes. Est-ce grâce aux prières du monde entier ? Qui sait ?

Ce monde a tant besoin de prières.

dimanche 20 janvier 2019

Au pays des médias

Ben non, y sont pas toujours gentils les gens. Moi non plus. Pas toujours douce et patiente, surtout avec les paresseux, les incompétents, les cupides, les stupides et les imbus d'eux-mêmes.

Au pays des médias règne la dureté de ce monde, vraie ou fausse, peinturée mur à mur. Particulièrement dans les actualités, où c'est pour le vrai.

« Est-ce possible d'avoir la paix
Quand ces guerres sales qu'on ne fait pas
On les voit toutes à la télé
Comme si on était en train de se tuer

Tous ces bulletins de mauvaises nouvelles
Crachent un bilan tellement cruel
Après les mots les chiffres tombent
Comme de la terre sur nos tombes »

(Extrait de Ange animal, par Gilbert Langevin; musique et interprétée par Dan Bigras)

La peine, comme dirait Spinoza, sape nos énergies... et les mauvaises nouvelles nous offrent aussi d'autres émotions négatives telles que le sentiment d'impuissance, la colère devant la corruption, l'anxiété et la peur.

Nous nous construisons une carapace émotive pour essayer d'être un tant soit peu heureux. Nous devenons parfois « tefflon » comme des poêles à frire, où le malheur des autres nous glisse dessus. Ou encore, on l'enfouit très profondément en nous, enfermé dans un tiroir de notre esprit ou de notre cœur. Comme la pollution du fleuve tapie sous des couches de sédiments.

Ça s'appelle de la résilience. Pour continuer, chaque jour. Parce qu'il le faut bien.





Une synchro sur la synchro

Trous de vers... justement écouté un film de science fiction là-dessus hier soir, Interstellaire, à propos de grands trous de vers de l'espace..

vendredi 11 janvier 2019

Tiens... une autre synchro

J'écris ce billet en même temps que je lis le livre de Dan Bigras, Le Temps des seigneurs.

Alors que je viens de commencer à écrire « Au pays des licornes », j'entreprends le chapitre (après) où Bigras parle justement d'un bar qu'il a fréquenté, La licorne.

Une synchronicité qui ne sert à rien... juste un clin d’œil de la magie de la vie.

Je les appelle aussi des « trous de vers ». Cette rencontre de l'espace-temps où un mot est dit en même temps par moi et la télé, par exemple. Ou encore, quand je lis un mot bizarre / rare dans un roman, genre Toumaï le premier homme, et que je l'entends le jour même à la télé dans un documentaire, sur le seul poste francophone d'une Île du Sud.

Il y a tant de choses inconnues en ce monde.

Au pays des licornes

C'est ce que mon neveu me dirait, sourire en coin, s'il lisait ceci : « Y fait-y beau au pays des licornes ? »

Rêveuse, s'entend.

Pour un autre, c'est le pays de Calinours... où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Pour la beauté de la chose, je conserve cette douce pensée dans ce billet...

dimanche 6 janvier 2019

Se retrousser les manches

... vaillamment.

Arrêter de se lamenter sur le monde entier.

Arrêter de se construire des peurs.

Arrêter de se « déblâmer » sur les autres.

Nettoyer, semer, rebâtir, construire.

La nature, notre milieu de vie, nos relations, notre santé, notre spiritualité.


vendredi 4 janvier 2019

Je nous souhaite aussi... de belles conséquences

 Les résolutions ont neigé sur le monde... et puis le printemps va arriver et la plupart vont fondre... même bien avant... telle l'éternelle remise en forme souhaitée et une saine alimentation. Je connais ça... j'ai les mêmes chaque année.

Mais j'ai aboli les résolutions pour me doter d'objectifs. Ça, je suis habituée.

Soyons pragmatique.

Déjà, cet automne, lorsque j'ai arrêté de travailler et donc de faire mille choses par jour, je m'étais donné pour but de bien faire les choses, une à la fois. Prendre le temps de m'occuper de mes affaires avant celles des autres.

Pas seulement réaliser de grands objectifs, quand on peut. Mais bien faire et apprécier les petites choses de la vie.Y mettre de notre esprit, de notre âme.

Comme dirait le poète Khalil Gibran à propos du travail :

 « Et qu'est-ce que travailler avec amour ?
C'est tisser un vêtement avec des fils tirés de votre coeur, comme si votre bien-aimée devait le porter.
C'est construire une maison avec affection, comme si votre bien-aimée devait y habiter.
C'est semer des graines avec tendresse et récolter la moisson avec joie, comme si votre bien-aimée devait en manger le fruit.  »

Faire toutes choses correctes. Chaque choix, chaque geste, chaque mot. Essayer du moins. Et d'en voir les retombées.

mardi 1 janvier 2019

Bonne annéeeee !

Il y aurait tant de souhaits...

En cette nouvelle année, je nous souhaite la foi... à toute l'humanité.

Celle du charbonnier ou de Mère Thérésa,

Celle qui déplace les montagnes...

Celle qui appelle les miracles...

Celle qui guérit et chasse les démons,

Celle qui réconforte et apaise l'âme...

Celle qui convertit au gros bon sens, à la bonté,à l'intelligence et la sagesse,

Celle qui nous rend forts et courageux,

Celle qui nous connecte à une puissance inconnue... et à l'Amour.

Bonne année !