samedi 24 février 2018

La puissance de la non-puissance 2 : l'ouverture des Jeux de Pyeonchang

Il faut dire que je ne suis pas une froussarde tout de même. J'ai affronté bien des difficultés dans ma vie. Je mène à bien mes dossiers. Ou plutôt, dirais-je, je les affronte malgré le stress.

Mais perfectionner la conscience et la maîtrise de soi en toutes situations est une autre histoire.

Et je dirais même plus, le faire avec élégance l'élève au niveau de l'art.

Tout récemment, nous en avons eu l'un des plus grands exemples : lors de l'ouverture des jeux olympiques d'hiver de Pyeonchang. Le président et sa femme, deux belles personnes sorties d'un conte on dirait, beaux « recto-verso », tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, serrant la main de la sœur de Kim Jong-un, dans un geste de paix. Ils ont fait le pari « de l'ouverture », le pari de l'amour humain.

Et cet esprit de paix et d'amour qui a imprégné toute la cérémonie d'ouverture des jeux, jusqu'à faire porter la flamme olympique par des athlètes du nord et du sud, ces chants et ces danses qui ont rayonné sur toute la planète...  On n'en connaît pas encore les fruits à long terme. Mais ils ont déjà  transcendé la peur et semé la lumière d'espoir dans nos flambeaux intérieurs.

... ils ont aussi donné ou redonné tout son sens à cet événement qui rassemble des athlètes de plusieurs pays, des dignitaires, mais aussi des milliards de téléspectateurs, en filtrant, au travers nos coutume et nos croyances, le substrat divin qui nous relie tous dans une communion de cœurs.


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