En fait, nous sommes tous Métis... issus des mêmes êtres humains. D'ailleurs, il m'arrive souvent de débusquer des sosies aux vies si différentes. Difficile à croire parfois. Non pas tant des différences ou des ressemblances physiques, de taille, de couleur, et autre, mais à quel point des personnes sont déconnectées de leur nature profonde... de la nature tout court.
Dans mon livre L'héritage spirituel des Amérindiens, il est dit : « pour certains autochtones, la race blanche est en réalité la plus jeune des quatre races humaines et elle serait d'origine extra-terrestre parce qu'elle ignore comme vivre en harmonie avec la Terre-Mère ».
Mais je suis toujours touchée et fascinée par l'envol des outardes, au printemps et à l'automne. Avec seulement leur boussole intérieure et leur instinct pour bagages, elles accomplissent l'exploit prodigieux de milliers de kilomètres... et ce par tous les temps. Elles « savent » quand partir avant les grands froids, où tourner, quand redescendre, où se nourrir.
La perfection des écosystèmes et leur beauté. Comment ne pas y être sensible ?
En fait, les nouvelles technologies et le monde matériel nous propulse vers l'extérieur de nous, vers les autres, les écrans, les obligations, les plaisirs. Difficile de s'arrêter, de méditer, d'entrer « en dedans ». Pourtant, notre « quartier général » est en dedans : les prises de décision, les émotions, les sensations, les intuitions, l'instinct de survie... et ce sentiment si subtil mais si présent que nous sommes tous connectés, entre nous, à la nature... et à Dieu... le Grand Esprit.
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