Les Micmacs ont séjourné aux Îles-de-la-Madeleine. Dieu sait comment ils ont pu traverser le golfe Saint-Laurent sur des embarcations légères, alors que nous effectuons aujourd’hui une traversée de cinq heures sur d’immenses bateaux... beaucoup plus confortables. Ils sont peut-être venus prélever de l’ocre pour leurs cérémonies, ou encore des bêtes marines telles que des morses et des loups-marins. Des preuves archéologiques témoignent de leurs séjours.
Aux Îles comme ailleurs au Québec, semblerait qu’une bonne partie de la population ait des racines amérindiennes… Ce que l’on sait, est que les autochtones ont aidé les premiers colons à traverser les rudes hivers québécois, et ils ont rescapés des Acadiens qui se sont sauvés dans les bois, lors de la grande Déportation du 18e siècle.
Dans la famille, on a toujours dis avoir une ancêtre amérindienne dont les caractéristiques sont ressorties notamment chez la cadette : cheveux longs impossible à couper, tapon de plumes sur la tête, mocassins, teint bronzé naturel (d’ailleurs elle a déjà bronzé rayé au travers un costume de bain!)... et pas pour se donner un genre, naturel. Elle a étudié dans le domaine de la faune et connaît les plantes par cœur.
Moi aussi, j’ai toujours aimé la nature, profondément. Je dis bonjour autant à un écureuil qui passe qu’à une biche. Je me suis bien équipée au fil des ans, pour le camping. J’en ai fait seule jusqu’à ce que de petites amies de 6 à 13 ans m’accompagnent; les autres n’ayant pas d’intérêt.
J’ai surtout toujours ressentie au fonds de moi une affinité avec la spiritualité amérindienne. L’esprit en toute chose, en toute vie.
Et puis, cette année, Tantounette qui, comme ma mère, ressemble plus à la reine d'Angleterre qu'à Pokahontas, m’apprend qu’elle a reçu sa carte de naturalisation Métisse… rien de moins!
Alors c'est vrai ? Haaa… c’est pour ça ?
Alors… depuis peu… je l’ai moi aussi.
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