vendredi 30 juin 2017

Blanc, noir, jaune...

Les autochtones ont le mieux préservé le flambeau de la nature jusqu'à ce jour. Aujourd'hui, alors qu'ils doivent retrouver qui ils sont et se relever après s'être fait malmener, nous devons tous porter ce flambeau et mettre la main à la pâte.

Les initiatives se multiplient et les bonnes nouvelles se frayent un chemin parmi un lot de nouvelles déprimantes. Petit à petit.

C'est l'amour qui sauvera la planète... et qui nous sauvera nous même. Et cet amour doit d'abord provenir de nous, de chacun de nous. Comme autant de lumières allumées qui éclairent le monde.

mercredi 28 juin 2017

Tous Métis

En fait, nous sommes tous Métis... issus des mêmes êtres humains.  D'ailleurs, il m'arrive souvent de débusquer des sosies aux vies si différentes.  Difficile à croire parfois. Non pas tant des différences ou des ressemblances physiques, de taille, de couleur, et autre, mais à quel point des personnes sont déconnectées de leur nature profonde... de la nature tout court.

Dans mon livre L'héritage spirituel des Amérindiens, il est dit : « pour certains autochtones, la race blanche est en réalité la plus jeune des quatre races humaines et elle serait d'origine extra-terrestre parce qu'elle ignore comme vivre en harmonie avec la Terre-Mère ».

Mais je suis toujours touchée et fascinée par l'envol des outardes, au printemps et à l'automne. Avec seulement leur boussole intérieure et leur instinct pour bagages, elles accomplissent l'exploit prodigieux de milliers de kilomètres...  et ce par tous les temps. Elles « savent » quand partir avant les grands froids, où tourner, quand redescendre, où se nourrir. 

La perfection des écosystèmes et leur beauté. Comment ne pas y être sensible ?

En fait, les nouvelles technologies et le monde matériel nous propulse vers l'extérieur de nous, vers les autres, les écrans, les obligations, les plaisirs. Difficile de s'arrêter, de méditer, d'entrer « en dedans ». Pourtant, notre « quartier général » est en dedans : les prises de décision, les émotions, les sensations, les intuitions, l'instinct de survie... et ce sentiment si subtil mais si présent que nous sommes tous connectés, entre nous, à la nature... et à Dieu... le Grand Esprit.







jeudi 15 juin 2017

Moi Métisse ?

Les Micmacs ont séjourné aux Îles-de-la-Madeleine. Dieu sait comment ils ont pu traverser le golfe Saint-Laurent sur des embarcations légères, alors que nous effectuons aujourd’hui une traversée de cinq heures sur d’immenses bateaux... beaucoup plus confortables. Ils sont peut-être venus prélever de l’ocre pour leurs cérémonies, ou encore des bêtes marines telles que des morses et des loups-marins. Des preuves archéologiques témoignent de leurs séjours.
 
Aux Îles comme ailleurs au Québec, semblerait qu’une bonne partie de la population ait des racines amérindiennes…  Ce que l’on sait, est que les autochtones ont aidé les premiers colons à traverser les rudes hivers québécois, et ils ont rescapés des Acadiens qui se sont sauvés dans les bois, lors de la grande Déportation du 18e siècle.
 
Dans la famille, on a toujours dis avoir une ancêtre amérindienne dont les caractéristiques sont ressorties notamment chez la cadette : cheveux longs impossible à couper, tapon de plumes sur la tête, mocassins, teint bronzé naturel (d’ailleurs elle a déjà bronzé rayé au travers un costume de bain!)... et pas pour se donner un genre,  naturel. Elle a étudié dans le domaine de la faune et connaît les plantes par cœur.
 
Moi aussi, j’ai toujours aimé la nature, profondément. Je dis bonjour autant à un écureuil qui passe qu’à une biche. Je me suis bien équipée au fil des ans, pour le camping. J’en ai fait seule jusqu’à ce que de petites amies de 6 à 13 ans m’accompagnent; les autres n’ayant pas d’intérêt.
 
J’ai surtout toujours ressentie au fonds de moi une affinité avec la spiritualité amérindienne. L’esprit en toute chose, en toute vie.
 
Et puis, cette année, Tantounette qui, comme ma mère, ressemble plus à la reine d'Angleterre qu'à Pokahontas, m’apprend qu’elle a reçu sa carte de naturalisation Métisse… rien de moins!
 
Alors c'est vrai ? Haaa… c’est pour ça ?
 
Alors… depuis peu… je l’ai moi aussi.

dimanche 11 juin 2017

Spiritualité autochtone


Ce lien spirituel qui unit l'être humain à la nature fut particulièrement bien saisi et transmis par les nations autochtones partout sur la planète. Pendant des millénaires, ils ont respecté son rythme, se sont adaptés à ses saisons. Ils ont utilisé ses ressources avec l'intelligence de la survie, changeant de territoire pour laisser le temps aux animaux, aux arbres et aux plantes de se régénérer. Priant le Grand Esprit pour le remercier, humbles devant sa création, et pour bénir l'âme des animaux prélevés à la Terre-Mère.