samedi 10 janvier 2015

Back to the futur...

Petit retour sur Noël.

D'abord, c'est les premières Fêtes sans notre adorée Mamie. Ma mère. Chaque Noël, depuis longtemps, je remercie Dieu de notre rassemblement familial, du sursis accordé de nous voir ensemble.Comme toutes les familles, il n'est pas parfait et exempt de chicanes ou de tension. Mais le filin d'amour est présent. Celui qui nous fait faire des centaines de kilomètres en avion ou en auto-bateau (pour les plus jeunes aux études) parfois dans des tempêtes de vent que les changements climatiques nous concoctent de plus en plus à cette période.

Cette année, mon père, motivé par notre présence à tous, a rallumé les lumières de Noël et monté le sapin. Et puis les lutins se sont mis à l'ouvrage. A mon arrivée, la vitrine de Noël m'accueillait.  Entendre le gazouillis de mes trois sœurs qui décorent pendant que j'emballe les cadeaux, quel beau souvenir. De toute façon, depuis au moins trois ans, les lutins s'occupaient de tout et, cuisinaient la dinde et le jambon.Cette énergie de mise en commun des efforts donnent une chaleur particulière à ces Fêtes. Elle lui accorde tout son sens...

La messe de minuit fut particulièrement touchante.  Avant même le début et les chants, de voir le stationnement plein à ras bord... et l'église où on s'entassent partout, en bas, dans le jubé en haut... D'autant plus touchant que personne n'est obligé aujourd'hui.  Tradition, bien sûr, mais surtout, ce désir de bénir la famille, de prier pour les nôtres rendus près de Dieu, espoir et foi... que c'est beau. Ceci dans notre magnifique église, toujours bien décorée, avec sa grande crèche en avant et sa chorale maintenant tout près.  Une scénette d'enfants en bonus. Et notre bon Père Coulombe qui sait nous parler simplement de la présence de Jésus dans nos vies de tous les jours, dans les gestes de bonté et d'amour, de soutien.

Dur de retenir nos larmes en pensant à Mamie qui y assistait jusqu'à l'année dernière. ..

Le lendemain, souper de Noël. Notre oncle Laurent, qui parle de ce souper tout l'automne,  nous joue quelques morceaux de piano. Tante Anne-Marie aussi, heureuse d'être de la partie.

Dans tout ce brouhaha, alors que nous sommes seules dans le salon, petite Lauranne, 4 ans, et moi, assises devant la crèche, je lui parle de l'enfant-Jésus, Marie, Joseph, les bergers...

A mon retour en ville, je m'assied près de notre sapin  à nous. Je remarque que mon conjoint, qui n'a pu venir aux Îles cette année, a mis dans la petite crèche sous notre arbre, les signets de sa mère, décédée elle aussi en 2014, et de la mienne...Et les vannes se sont ouvertes...

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