samedi 31 janvier 2015

Charlie... et les autres

J'aime rire. J'aime partager mon rire et mon côté comique avec mon entourage. Le sens de l'humour allège la vie de ses tracas. Le bon sens de l'humour.

Pour moi, une vraie blague est celle que tout le monde présent peut rire. Très vite, j'ai donc élagué de mon répertoire les histoires de «noirs», de «gros», de «blonde», sur «les hommes, les femmes» et autres du même genre. Ces blagues «préjugées» ou «étiquettes», mi-figue mi raisin  créent plus de malaises qu'elles n'en dissipent... et deviennent facilement harcelantes. Car certaines personnes finissent réellement par croire que les blondes sont stupides ou que les noirs sont moins biens que les blancs...

Un ancien metteur en scène disait : «Si on vaut pas une risée... on vaut pas grand chose». Mais les «risées» sont souvent distribuées inégalement... et parfois toutes du même bord.

La dérision du pouvoir est bien souvent utilisée comme soupape aux abus de pouvoir politique et religieux, pour décrier des situations intenables. Se moquer des écarts des élus est une chose. Se moquer des croyances de millions de gens en est une autre. Et le faire pour provoquer est pire encore.

Je suis fière que nos médias canadiens n'aient pas relayé de caricature provocante et blessante. Par crainte, peut-être, mais aussi par respect.

Beaucoup de monde ont marché pour faire suite aux événements de Paris, pour la sacro-sainte «liberté d'expression». Mais... dire ce qu'on veut, quand on veut, où on veut, de la façon qu'on veut, à qui on veut, par les mots, les dessins,  sans égard pour qui que ce soit, c'est la vraie définition de la liberté : «C'est le renard libre... dans le poulailler libre». (anonyme). C'est la cause première du harcèlement psychologique et de la violence en milieu de travail, de l'intimidation dans les écoles et dans les médias sociaux, des discours violents dans nos médias. 

Je sympathise avec les victimes directes et indirectes de ces événements malheureux. Je suis de ces personnes qui, comme le pape François, croient que« nulle raison peut être invoquée pour tuer des gens... mais qu'il nous faut respecter les autres et leurs croyances». Lorsque  nous ne sommes pas d'accord avec la façon de procéder des extrémistes, d'autres moyens existent pour l'exprimer.

... ceci pour rire librement... et joyeusement.

samedi 10 janvier 2015

Back to the futur...

Petit retour sur Noël.

D'abord, c'est les premières Fêtes sans notre adorée Mamie. Ma mère. Chaque Noël, depuis longtemps, je remercie Dieu de notre rassemblement familial, du sursis accordé de nous voir ensemble.Comme toutes les familles, il n'est pas parfait et exempt de chicanes ou de tension. Mais le filin d'amour est présent. Celui qui nous fait faire des centaines de kilomètres en avion ou en auto-bateau (pour les plus jeunes aux études) parfois dans des tempêtes de vent que les changements climatiques nous concoctent de plus en plus à cette période.

Cette année, mon père, motivé par notre présence à tous, a rallumé les lumières de Noël et monté le sapin. Et puis les lutins se sont mis à l'ouvrage. A mon arrivée, la vitrine de Noël m'accueillait.  Entendre le gazouillis de mes trois sœurs qui décorent pendant que j'emballe les cadeaux, quel beau souvenir. De toute façon, depuis au moins trois ans, les lutins s'occupaient de tout et, cuisinaient la dinde et le jambon.Cette énergie de mise en commun des efforts donnent une chaleur particulière à ces Fêtes. Elle lui accorde tout son sens...

La messe de minuit fut particulièrement touchante.  Avant même le début et les chants, de voir le stationnement plein à ras bord... et l'église où on s'entassent partout, en bas, dans le jubé en haut... D'autant plus touchant que personne n'est obligé aujourd'hui.  Tradition, bien sûr, mais surtout, ce désir de bénir la famille, de prier pour les nôtres rendus près de Dieu, espoir et foi... que c'est beau. Ceci dans notre magnifique église, toujours bien décorée, avec sa grande crèche en avant et sa chorale maintenant tout près.  Une scénette d'enfants en bonus. Et notre bon Père Coulombe qui sait nous parler simplement de la présence de Jésus dans nos vies de tous les jours, dans les gestes de bonté et d'amour, de soutien.

Dur de retenir nos larmes en pensant à Mamie qui y assistait jusqu'à l'année dernière. ..

Le lendemain, souper de Noël. Notre oncle Laurent, qui parle de ce souper tout l'automne,  nous joue quelques morceaux de piano. Tante Anne-Marie aussi, heureuse d'être de la partie.

Dans tout ce brouhaha, alors que nous sommes seules dans le salon, petite Lauranne, 4 ans, et moi, assises devant la crèche, je lui parle de l'enfant-Jésus, Marie, Joseph, les bergers...

A mon retour en ville, je m'assied près de notre sapin  à nous. Je remarque que mon conjoint, qui n'a pu venir aux Îles cette année, a mis dans la petite crèche sous notre arbre, les signets de sa mère, décédée elle aussi en 2014, et de la mienne...Et les vannes se sont ouvertes...

vendredi 2 janvier 2015

Bonne annéeeeee !

Quand on est jeune, c'est ennuyant de se faire souhaiter la santé... et pourtant, avec la santé on a tout !

Je nous souhaite à tous :

La santé physique

La santé mentale

La santé financière

La santé spirituelle

et PLEIN D'AMOUR : de soi, de la famille, des amis, des collègues, des camarades de classe, des enseignants, de la nature, du moment présent, de nos guides spirituels, de Dieu.


BONNE ANNÉE 2015 !