Y a un bout que je n'ai pas écrit. La vie est intense et j'ai un problème technique avec le blogue. Me revoici tout de même un peu...
C'est Noël en fin de semaine. Probablement pas beaucoup de rencontres. La COVID revient nous saluer, mais c'est plutôt qu'on nous annonce des vents de 130 à 140 km/heure. Sorte de Fiona sans nom. Les changements climatiques font que nos tempêtes d'automne sont reportées en décembre et sont plus fortes.
Habituellement, à cette date-ci, une sorte de « frozie », ou de « slush » se produisait sur la mer avec les premiers grands froids et la neige. Elle devenait plus lourde et les vagues s'apaisaient dans les tempêtes. Mais ce temps doux pour l'époque, qui rend le magasinage des Fêtes plus confortable, laisse l'eau libre...
Les étudiants reviennent pour Noël. Ça me rappelle bien des souvenirs, dont ceux de l'incertitude des vols, du « brassage » en avion. On a même applaudit sur le tarmac après des atterrissages risqués. On doit avoir des pilotes de brousse. Il y a aussi de longues routes en auto, être coincée à Souris ou Gaspé. Que ma mère a prié et nous a « suivis » dans sa tête tout au long de nos parcours. Idem pour tous les autres parents des Îles pour leurs parenté.Ça vous donne une bonne idée pourquoi un sondage a révélé que 80 % des Madelinots se disent encore de confession catholique... Cette proximité avec la fragilité de nos vies.
Et j'ai toujours pu fêter Noël aux Îles.
Au moins une bonne nouvelle, notre belle église de Lavernière est presque finie d'être réparée. On y aura notre messe de Noël le 25... si la tempête nous épargne.
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