dimanche 17 janvier 2021

Première dame au grand coeur

 « À la convention nationale démocrate d’août dernier, lorsque son mari est devenu le candidat du parti pour l’élection présidentielle, Jill Biden a pris la parole dans une classe de l’école secondaire où elle a enseigné. Elle y a livré un message empreint d’empathie pour les parents privés de ressources scolaires en temps de COVID-19.

Elle a aussi abordé son arrivée dans la vie de Joe Biden, devenu veuf après la mort de sa première femme dans un accident de voiture dans lequel sa fille a aussi péri et ses deux garçons ont été blessés. La femme de 69 ans a dressé un parallèle entre son expérience et l’unité du pays.

« Comment rend-on son intégralité à une famille brisée ? De la même manière qu’on rend son intégralité à une nation, a-t-elle dit. Avec de l’amour et de la compréhension. Avec des petits gestes de bonté. Avec de la bravoure. Avec une foi inébranlable. On est là les uns pour les autres, dans les grands gestes et les petits. Encore et encore. » 

 

(Extrait de l'article Première dame, un rôle sans mode d'emploi, Janie Gosselin, La Presse)

vendredi 1 janvier 2021

Bonne année 2021

« Cent fois sur le métier... remettez votre ouvrage. »

Et moi de compléter : « Écrivez, écrivez, doucement et sans rage. »

S'il est un métier où l'on refait sans cesse pour améliorer, paufiner, ajuster, avec humilité, c'est bien dans le domaine des communications. 

 Ainsi en est-il de tous les aspects de notre vie. 

Cent fois sur le métier, dois-je remettre sur le métier ma patience, ma ténacité, ma vaillance. Surtout en tant que proche aidante de mon vieux papa. J'en ai compris du monde depuis que j'y suis à plein temps, plusieurs mois dans l'année. Moi ça arrive vers la fin de sa vie. Un accompagnement ajustable, selon les jours, la météo, les moments d'anxiété, les répétitions.

On apprend partout, jusqu'au bout de notre vie. Ainsi, je comprends mieux les personnes qui prennent soin de personnes handicapées physique et mentale, depuis leur enfance ou en cours de route. Des personnes malades. Des personnes qui demandent de l'attention sans toute l'aide dont on aurait besoin. De chaque instant qu'il nous faut donner, même lorsque on a plus grand chose à donner. Où chaque geste parait futile dans le cours de la vie. Et en même temps demeure si important. Comme ceux des préposés aux bénéficiaires ou des infirmières.

À la messe du Nouvel An ce matin, on nous rappelait l'amour encore et toujours. Le vrai. La patience, le pardon pour une année de paix. Voilà, cent fois sur le métier à retisser l'amour. 

Encore heureux que quelqu'un quelque part me le rappelle...

Voilà ce que je nous souhaite pour cette nouvelle année. Et plein d'anges pour nous aider au besoin.