« À la convention nationale démocrate d’août dernier, lorsque son mari est devenu le candidat du parti pour l’élection présidentielle, Jill Biden a pris la parole dans une classe de l’école secondaire où elle a enseigné. Elle y a livré un message empreint d’empathie pour les parents privés de ressources scolaires en temps de COVID-19.
Elle a aussi abordé son arrivée dans la vie de Joe Biden, devenu veuf après la mort de sa première femme dans un accident de voiture dans lequel sa fille a aussi péri et ses deux garçons ont été blessés. La femme de 69 ans a dressé un parallèle entre son expérience et l’unité du pays.
« Comment rend-on son intégralité à une famille brisée ? De la même manière qu’on rend son intégralité à une nation, a-t-elle dit. Avec de l’amour et de la compréhension. Avec des petits gestes de bonté. Avec de la bravoure. Avec une foi inébranlable. On est là les uns pour les autres, dans les grands gestes et les petits. Encore et encore. »
(Extrait de l'article Première dame, un rôle sans mode d'emploi, Janie Gosselin, La Presse)